cette année encore la grippe va faire très mal
Cette année encore, la grippe va faire très mal.” La campagne lancée le 27 octobre rappelle à quel point les symptômes peuvent être graves et pénibles pour le quotidien des
Alorsqu’est lancée, depuis le 15 octobre, la nouvelle campagne de vaccination 2019-2020, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que « cette année encore, la grippe va faire très mal ».
Cetteannée encore, la grippe va faire très mal Démarrée le 15 octobre 2019, la campagne de vaccination contre la grippe se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2020. Selon les années, 2 à 6
Parcequ'on se considère en bonne santé et que l'on n'a pas le souvenir des symptômes, nous sommes encore nombreux à estimer ne pas Cette année encore, la grippe va faire très mal
12 million d'animaux ont déjà été éliminés, alors que trois millions d'autres restent encore à abattre face à l'expansion de la maladie dans le Grand Ouest.
nonton film surga yang tak dirindukan 2. Quelles maladies vous guettent cette année ? 003506 C’est important, les saisons. C’est une manière de chapitrer l’année, de s’y retrouver dans le calendrier parce que voyez-vous, les maladies elles-aussi ont leur calendrier. L’hiver, notre système immunitaire est mis à rude épreuve. La conséquence, c’est qu’en hiver, ce qui vous guette en priorité, ce sont les rhumes, les bronchites infectieuses, les angines virales et bien sûr, star parmi les stars des salles d’attente, la grippe. Le virus circule d’autant plus facilement qu’à la saison froide, on aime se réfugier à l’intérieur, dans des pièces mal ventilées. Pour s’en prémunir, il y a le vaccin il n’est pas trop tard pour le faire, vous avez jusqu’à la fin du mois. Et puis vous avez la bouteille d’eau buvez ! Parce que l’air vicié que nous respirons en hiver assèche le mucus de nos voies respiratoires, ce qui facilite la tâche des virus qui veulent élire domicile dans notre organisme. Au printemps, méfiez-vous des rhinitesJe sens les odeurs qui reviennent, je vois les champs fleurir, les arbres se parer de mille feuilles. Je reconnais le printemps. Un jour, le public me rendra justice et applaudira le poète qui sommeille en moi. En attendant, méfiez-vous de cette nature qui se réveille et des pollens qui circulent. La maladie reine du printemps, c’est la rhinite, encore qu’elle ait tendance à se manifester dès l’hiver, surtout dans le sud de la France où pullulent les cyprès. Conseil express évitez de rouler la fenêtre de la voiture grande ouverte, lavez-vous systématiquement les cheveux quand vous aurez passé du temps dans un parc ou un jardin parce que sinon, les pollens finiront sur votre oreiller, ce qui est idéal quand on veut s’en mettre plein les narines. Sinon, vous savez qu’il y a une autre maladie plus fréquente au printemps, la varicelle. Maladie bénigne chez l’enfant mais qui peut générer des complications chez l’adulte qui ne l’a pas eu quand il était petit. Certains profils sont à risque les femmes enceintes et les personnes immuno-déprimées, soit parce qu’elles souffrent d’un cancer, soit parce qu’elles ont été greffées. Attention aux intoxications alimentaires l'étéCette fois, ça sent bon l’été. Je vois la mer, je vois des piscines, des cocktails, des concours de T-shirts mouillés, des dîners entre amis, des éclats de rire. Je vois aussi pas mal des intoxications alimentaires. L’explication est simple l’été, on mange beaucoup plus d’aliments crus, donc on augmente le risque, d’autant qu’avec la chaleur, la rupture de la chaîne du froid se fait plus facilement, les bactéries proliférant rapidement quand le mercure grimpe. Conseil numéro 1 un aliment que vous avez oublié de mettre au frigo, désolé, mais vous le jetez. Conseil numéro 2 pas de viande cuite dans un plat qui a contenu de la viande crue. Conseil numéro 3 si vous passez vos vacances dans des pays, disons… exotiques, buvez de l’eau en bouteille. C’est un moyen d’éloigner le risque de Turista. Sinon, l’été, c’est aussi la saison des tiques et des ISF. Donc sortez couverts ça vaut pour les rois de la bagatelle comme pour les amateurs de randonnées qui prendront soin de glisser leur pantalon dans les chaussettes, histoire de ne pas contracter la maladie de Lyme. Recrudescence des crises d'asthme l'automneVous entendez les violons ? Vous entendez leurs sanglots longs ? Eh bien ça veut dire que c’est l’automne. On pourrait presque en faire un poème mais vous, Patrice, vous en faites une maladie. En l’occurrence, la maladie, c’est l’asthme. L’automne, c’est la saison de la recrudescence des cas d’asthme pour les enfants. Là encore, tout s’ tous les enfants qui ont respiré le bon air de la mer, de la campagne ou de la montagne durant les vacances retrouvent la pollution des villes. Secondo, qui dit rentrée dit stress et promiscuité, 2 leviers pour les maladies infantiles. D’où la nécessité de bien préparer la rentrée, avec l’alimentation la plus équilibrée qui soit, la pratique sportive qui va bien et un temps de sommeil vous savez à peu près tout de la saisonnalité des maladies. Mais n’oubliez pas le pire n’est jamais sûr et l’on peut très bien passer l’année sans être malade. Il suffit d’écouter RTL le dimanche matin. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
16% des salariés sont contaminés par le virus de la grille saisonnière sur leur lieu de travail."Cette année, la grippe va faire très mal". L'assurance maladie a prévenu cette semaine il faut se faire vacciner. En entreprise, comment ça se passe ? Les salariés se font-ils de plus en plus souvent vacciner sur leur lieu de travail ? Les entreprises redoutent-elles l'épidémie ? Patricia Ourmiah, du groupe Klesia, est spécialiste de ces questions d'épidémies en entreprise. franceinfo combien de personnes vont se faire vacciner cette année et quelle proportion en entreprise ? Patricia Ourmiah pour notre part, nous avions vacciné l'an dernier salariés et ça devrait être encore plus cette année. Il y a un mouvement de la part des entreprises ? Les entreprises veulent protéger leur activité contre les conséquences d'une épidémie, ça désorganise, il y a des salariés absents, qu'il faut remplacer, quand les salariés reviennent ils ne sont pas en pleine forme, donc il y a une perte de productivité, et puis il y a l'envie de prendre soin de la santé des salariés. C'est l'une des premières motivations, c'est de faciliter la vie des gens en proposant sur le lieu de travail un acte de prévention. Combien ça coûte ? Un vaccin coûte 10 euros, mais tous les salariés ne se vaccinent pas et certains groupes de protection sociale comme le nôtre prennent en charge cette vaccination. Le travail, c'est un milieu particulièrement contaminant ? 16% des travailleurs sont contaminés sur leur lieu de travail. Donc dès qu'on est grippé, il faut rester chez soi, sinon se laver les mains, si on éternue mettre le mouchoir dans une poubelle fermée. La grippe, c'est entre deux et 12 millions de journées de travail perdues. Il faut se faire vacciner en octobre ou novembre, parce que le temps que le vaccin vous protège, au mieux, c'est 15 jours
La grippe aviaire prend de l'ampleur depuis début 2022. Avec 49 salariés à son bord, le gérant de l'entreprise de ramassage de volailles de Villepôt Loire-Atlantique s'alarme. Par Léo Gautret Publié le 30 Mar 22 à 1742 mis à jour le 30 Mar 22 à 1749 L'Éclaireur de Châteaubriant William Barbelivien et Virginie Bourguilleau s'attendent à subir de nouvelles baisses d'activité pour leur entreprise de Villepôt Loire-Atlantique dans les semaines à venir. ©L'Éclaireur de ChâteaubriantElle s’étend sans faiblir dans le grand Ouest, jusqu’au pays de Châteaubriant Loire-Atlantique. Les foyers de grippe aviaire, ou influenza aviaire, se multiplient depuis le début de l’année. L’un d’eux a été récemment détecté dans un élevage de canards reproducteurs de Guipry-Messac Ille-et-Vilaine, le 27 mars 2022 dernier. Un foyer hautement pathogène » qui a conduit à l’abattage de 4 900 canards pour éviter tout risque de circulation virale ». Deux zones de 3 et 10 km autour de l’élevage ont été mises en place pour stopper les mouvements de volailles et d’ crise inéditeUne zone située à une quarantaine de kilomètres du siège de l’entreprise Interv’volailles. Basée à Villepôt Loire-Atlantique, la société spécialisée dans le ramassage de volailles emploie 49 salariés, qui interviennent dans un rayon de 110 km et cinq départements différents Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, Mayenne et Morbihan. Depuis 4, 5 ans, on entend tout le temps parler de la grippe aviaire, mais ça concernait le Sud-Ouest surtout, pour le canard, et quelques cas en Pays de la Loire, mais qui restaient très maitrisables », constate William Barbelivien, à la tête de l’entreprise depuis 2004. Depuis le week-end du 26-27 février, les cas se sont multipliés dans la Région, en Vendée, puis en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire. »Épargnée jusqu’à aujourd’hui par ce genre d’épidémie foudroyante, la région fait face à une situation inédite. Elle concentre pourtant une grande part des élevages de volailles de l’hexagone. Contrairement à d’autres départements, on n’est pas habitués à gérer ce genre de situation, c’est un peu la même situation que pour l’arrivée du covid », remarque le gérant d’Interv’ au Sud Ouest de la France, le grand ouest et notamment les Pays de la Loire compte de nombreuses exploitations spécialisées dans la reproduction de différentes espèces. Si on ne les sauve pas, la filière sera à l’arrêt pendant 18 mois », prévient William stopper la propagation de la grippe aviaire, le ministère de l’Agriculture a décidé de mettre en œuvre une opération de dépeuplement des élevages atour des sites dits stratégiques » pour assurer la pérennité de la filière », en Pays de la Loire. L’objectif c’est de ne plus avoir de volailles autour du 15, 20 avril, en Vendée, la Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire pour faire une zone blanche pour bien désinfecter les zones, les bâtiments et repartir sur une base saine au 15 juin. »Vidéos en ce moment sur Actu Trois mois très compliqués »Cet arrêt forcé de l’activité régionale impacte déjà l’entreprise de Villepôt, qui travaille à l’année pour près de 600 clients. 10 à 15 % de baisse d’activité ont déjà été constatés pour cette dernière semaine de mars. L’entrepreneur villepotais s’attend déjà à perdre 40 % de son activité dans les semaines à venir. On va passer trois mois très compliqués pour l’entreprise, pour nos salariés et toute la filière volaille. Si on perd encore des secteurs de ramassage de volailles épargnés par la grippe aviaire, en Ille-et-Vilaine et au Morbihan, on pourrait aller jusqu’à 70 % d’activité en moins. » Les salariés qui appliquent des mesures de bio-sécurité strictes depuis le début de l’année ont déjà fait part de leurs inquiétudes au chef d’entreprise et sa compagne, Virginie Bourguilleau, secrétaire d’Interv’volailles. Ils savent très bien qu’on est à l’écoute, mais ils savent aussi qu’on n’a pas plus de réponses à leur donner. »L’État sollicité pour le chômage partielCar cette baisse d’activité coïnciderait mécaniquement par une réduction du temps de travail des salariés et donc des salaires versés par l’entreprise. Les représentants de la filière ont déjà sollicité l’État pour qu’il prenne en charge le chômage partiel à hauteur de 84 %, comme lors de la crise sanitaire. L’assureur de l’entreprise a déjà indiqué qu’il ne pourrait pas couvrir ces pertes d’exploitation. Aujourd’hui on est encore dans le flou avec tout ça, on a fait des demandes à la Région et au Département, indique William Barbelivien. La filière est entièrement impactée donc ça ferait beaucoup de monde à aider, mais c’est en réflexion. On parle actuellement de 36 % de prise en charge par l’État du chômage partiel. » Dans tous les cas, l’entreprise ne pourra pas assumer l’ensemble de ses charges si l’affaissement de l’activité se poursuit. On n’a jamais arrêté notre activité pendant la crise, car il y avait de grosses demandes des consommateurs. Nos salariés ont joué le jeu. Et aujourd’hui c’est à notre tour d’aller mal, donc on demande une aide. Car on ne pourra pas assumer des salaires pendant 3, 4 mois si notre activité continue de baisser. » Une chose est sûre, le chef d’entreprise ne souhaite pas léser un seul de ses salariés. Quoiqu’il arrive, on fera le nécessaire pour maintenir les salaires de nos salariés », lance-t-il avec aplomb. La réponse de l’État se fait pour l’instant article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Éclaireur de Châteaubriant dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
Les plus de 65 ans sont désormais prioritaires pour avoir le vaccin qui connaît une rupture de stocks momentanée après que les autorités avaient annoncé au début de l'automne la gratuité du vaccin pour les +50 ans. Les 50-65 ans ne recevront ce vaccin que s’ils ont une maladie chronique. Si vous entrez dans une pharmacie pour commander un vaccin et que vous n'avez pas atteint les 65 ans, la réponse risque d’être négative. "Cette année c’est assez compliqué pour les vaccins contre la grippe, explique Valérie Lacour, pharmacienne à Bruxelles. Leur nombre est vraiment limité. Du coup, les autorités ont décidé les réserver aux patients à risque." Les règles pour pouvoir se faire vacciner contre la grippe ont changé depuis lundi. Les personnes prioritaires sont désormais celles qui ont plus de 65 ans. On retrouve aussi dans ce groupe les femmes enceintes, les personnes séjournant en institution, celles qui souffrent d’une maladie chronique et le personnel de santé. "Je me dis il vaut mieux d’abord revenir à une priorité numéro 1 qui est de réserver le vaccin à ces personnes-là. Si après on constate qu’il y a possibilité d’élargir et notamment de revenir à ceux de +50 ans, nous le ferons volontiers," explique Xavier De Cuyper, administrateur général de l’agence fédérale du médicament et des produits de santé. En Belgique, près de 3 millions de doses de vaccin ont été commandées. Pour les personnes âgées de 50 à 65 ans qui avaient déjà réservé leur vaccin à la pharmacie, la nouvelle mesure est parfois difficile à accepter. "Ça se passe soit très bien avec des gens qui sont solidaires et qui disent Je comprends tout à fait. Laissons la place à ceux qui sont le plus à risque.’ D’autres sont plus anxieux et ont du mal à comprendre qu’ils devront encore attendre," analyse Valérie. Entre 50 et 65 ans, il va falloir patienter jusqu’à la fin du mois pour une réévaluation des stocks de vaccins disponibles.
Sous nos latitudes, les épidémies saisonnières de grippe démarrent en général en novembre pour se terminer en avril. Elles sont plus ou moins fortes. Santé publique France estime que, chaque année en France, 2,5 millions de personnes sont touchées, en moyenne source 1. Des symptômes grippaux qui durent une semaineLes symptômes de la grippe sont bien connus une fièvre élevée, des courbatures, des maux de tête, un nez qui coule, une toux, la gorge irritée… Les cinq premiers jours sont les plus difficiles à passer, mais les symptômes s’estompent, en général, après sept à dix jours », observe la Dre Laure Dominjon, médecin généraliste et présidente du syndicat ReAGJIR Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants. La grippe est contagieuse quelques jours avant l’apparition des symptômes et pendant toute leur durée, soit une dizaine de jours. À lire aussiPas de médicament spécifique pour traiter une grippeIl n’existe pas de traitement spécifique à la grippe. Les antibiotiques n’ont aucune efficacité contre les virus grippaux. Ils ne sont prescrits qu’en cas de surinfection bactérienne affectant, notamment, les poumons. Des médicaments antiviraux, l’oseltamivir et le zanamivir, n’ont montré qu’une très faible efficacité chez les adultes en bonne santé, puisqu’ils réduisent d’une journée seulement la durée des symptômes. Ils sont utilisés essentiellement à l'hôpital pour réduire le risque de complications. Ces médicaments peuvent, éventuellement, être utilisés en prévention, chez des sujets à risque de forme sévère et cas-contacts, par exemple dans les maisons de retraite, pour éviter la propagation d’une épidémie. Mais ils doivent être administrés dans les 48 heures après l’apparition des réalité, on ne dispose contre la grippe que de traitements symptomatiques contre la fièvre, la toux et le nez qui coule. Comment faire baisser la fièvre quand on a la grippe ?La fièvre est un mécanisme naturel qui aide l’organisme à combattre le virus de la grippe. On ne cherche à la faire redescendre que si elle est mal tolérée, avec des maux de tête intenses par exemple », explique la Dre Dominjon. Le paracétamol en première intentionDans ce cas, le médicament de choix est le un adulte de plus de 60 kg, la dose maximale est de 4 grammes par une personne âgée ou un patient atteint d’une maladie rénale ou hépatique, on ne dépassera pas 3 grammes par un enfant, la dose maximale est de 60 milligrammes par kilo et par est déconseilléLes anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène, sont déconseillés en cas de fièvre ou d’infection. Ces médicaments peuvent masquer les symptômes comme la fièvre ou la douleur, conduisant à un retard de prise en charge, avec pour conséquence un risque de complication de l’infection. Attention à l’automédication », avertit Laure rhume attention aux médicamentsDepuis quelques années, les alertes se multiplient contre les médicaments contre la toux et le rhume. Ces produits, dont beaucoup sont en vente libre en pharmacie, peuvent avoir des effets indésirables graves. Les Académies de médecine source 2 et de pharmacie, ainsi que l’Agence nationale de sécurité du médicamentAnsm ont récemment mis en garde contre les médicaments anti-rhume qu’elles estiment peu efficaces et potentiellement dangereux. Beaucoup de ces médicaments contiennent de la pseudo-éphédrine, un vasoconstricteur qui peut avoir des effets indésirables rares mais graves, comme un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral », rappelle la Dre Dominjon. L’Ansm a publié une fiche pratique qui signale les médicaments même, les produits antitussifs contiennent des molécules potentiellement addictives qui risquent d’entraîner une somnolence excessive et pouvant entraîner des pauses respiratoires. C’est pourquoi ces médicaments ne sont pas à utiliser chez les personnes âgées et sont contre-indiqués chez les enfants. On limite au maximum leur usage chez les adultes. L’utilisation d’un médicament n’est jamais anodine. Quel que soit le mode d’administration, les molécules passent dans le sang et peuvent avoir des effets délétères à court ou moyen terme ». La Dre Dominjon rappelle que la toux est un réflexe naturel et indispensable de défense de l’organisme qui permet de drainer les voies respiratoires. On ne la traite que si elle est très gênante. Dans ce cas, les solutions les plus simples sont souvent les lire aussiDes remèdes de grand-mère efficaces pour soigner la grippeLes boissons chaudes peuvent aider à soulager les gorges irritées. Avec une cuillerée de miel, c’est encore mieux. L’analyse de plusieurs études scientifiques, publiée en août 2020 dans le British medical journal, suggèrerait que le miel soulage la toux et l’obstruction nasale plus efficacement que les traitements standards. Le miel est cependant déconseillé chez les enfants de moins de 1 le nez est bouché, ou qu’il coule, il est plus efficace de faire des lavages réguliers à l’eau salée, à l’aide d’un spray ou d’une dosette. L’action est purement mécanique La solution saline va fluidifier les sécrétions et faciliter l’évacuation des microbes et des poussières collés à la muqueuse », explique la médecin généraliste. Surveiller les signes de complicationsChez certaines personnes, ces symptômes persistent ou s’aggravent. Des signes doivent alerter comme une fièvre élevée pendant plus de trois jours, une conscience altérée, des difficultés respiratoires, une sensation d’oppression dans la poitrine, une déshydratation, une perte de poids, des difficultés à s’alimenter… Il faut être attentif à ces signes d’alerte chez une personne âgée, un nourrisson, une femme enceinte ou toute personne fragilisée par une maladie chronique. Parfois, une hospitalisation est nécessaire. Au cours de l’épidémie 2019-2020, considérée de faible ampleur, plus de 6 000 personnes ont été hospitalisées pour une grippe, après un passage aux urgences. Un test Covid-19 parfois nécessaireLa grippe et la Covid-19 ont beaucoup de symptômes en commun la fièvre, les courbatures, les maux de tête… Dans le contexte actuel, le risque de propagation du coronavirus est redoutable. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de consulter un médecin pour évaluer l’opportunité d’un test à la recherche du Sars-Cov2 chez toute personne qui présente ce type de symptôme ; le but étant d’isoler si besoin le patient et de dépister ses cas contacts. Face à un patient qui présente des symptômes évocateurs, le médecin généraliste évalue la situation et il décide de l’intérêt de prescrire, ou non, un test diagnostic de la Covid-19 pour éliminer cette possibilité. Si le test est négatif, ce sera plutôt en faveur d’un diagnostic de grippe », explique la Dre double test grippe et Covid-19, effectué sur le même prélèvement nasal, est indiqué dans certaines situations patients hospitalisés ou résidant dans un établissement médico-social, enfants. Il est réalisé le plus souvent en milieu hospitalier. Des gestes barrières indispensables contre les virusPlus que jamais, les gestes barrières restent d’actualité se laver les mains régulièrement, porter un masque, tousser et éternuer dans son coude, aérer très régulièrement… Ces mesures simples permettent de limiter la propagation des virus de la grippe comme de la Covid-19. Lorsqu’un cas de grippe se déclare dans un foyer, il est conseillé de porter un masque, pendant la durée des symptômes, pour protéger les plus vacciner en préventionLa vaccination reste le meilleur moyen de protéger les plus fragiles contre la grippe. Elle permet d’éviter les formes graves de la maladie. Les personnes à risque, leur entourage et les soignants doivent se faire vacciner », souligne le Dr Dominjon. Chaque année, la campagne de vaccination démarre mi-octobre et se termine fin janvier. Certains profils de personnes les plus de 65 ans, certains malades chroniques, les personnes obèses, les femmes enceintes, l’entourage des nourrissons à risque et de patients immunodéprimés reçoivent de l’Assurance-maladie un bon pour une prise en charge gratuite. Il est indispensable de laisser les personnes à risque se faire vacciner en priorité. Il est tout à fait possible de différer la vaccination jusqu’à décembre pour les adultes en bonne santé qui voudraient eux-aussi de vacciner contre la grippe. Le vaccin contre la grippe ne protège pas de la Covid-19 », insiste la nouveauté en 2021, les personnes qui travaillent au contact de patients à risque de grippe sévère, comme les aides à domicile ou les services de secours et d'incendie, reçoivent eux aussi une invitation à se faire le contexte de l'épidémie de Covid-19, les personnes à risque sont invitées à recevoir leur troisième dose de vaccin contre le coronavirus, au moment de la vaccination anti-grippe, ce qui revient à prendre un seul rendez-vous pour deux injections chacune pouvant être faite dans un bras différent.Jusqu’à présent, la couverture vaccinale était insuffisante en France. En 2019, à peine 48 % des personnes concernées s’étaient fait vacciner contre la grippe 52 % des plus de 65 ans, 35 % des professionnels de santé ; alors que l’Organisation mondiale de la santé fixe un objectif de 75 %. En 2020, la couverture vaccinale des personnes à risque a atteint 55,8 %.
cette année encore la grippe va faire très mal