celles du pont ne manquent pas de charge

Iln'y a pas de meilleure solution qu'un pont de résistance sauf à vouloir faire de l'instrumentation, mais là c'est un domaine de professionnels ultra spécialisés. Perso pour calculer un pont je n'applique pas la formule hyper répandue mais je fixe la valeur du courant qui circule dans le pont car le courant est une notion très importante que la formule masque. Huitmois après le début du projet, le pont-levis, qui avait dû être retiré avec un des deux ponts dormants, a retrouvé sa place, à l'entrée Alorsl'épaisseur du pont difficile de dire je ne l'ai pas encore coupé mais tout fin, je dirais au centre 2 à 3 mm de bois / airex puis les strats dessus et dessous. à Vue de nez un peu plus épais dans les côtés (je regarde via les trous laissés par les lampes de navigation retirées). Actuellement ils utilisaient une contreplaque en bois sous le pont pour consolider cela. Merci Inondations pourquoi il ne faut pas se fier au zouave du pont de l'Alma à Paris On le photographie, le compare, et on s'inquiète. Le zouave du pont de l'Alma à Paris est un point de Danstrois semaines, nous allons commencer le reportage complet à suivre sur notre site du recouvrement de notre vieux pont en teck tout moche pourri et collé vissé par le procédé DECK-KING. On va en chi-r mais le produit est bien beau. Bon, bien sur, c'eût été mieux d'enlever le teck, mais on a décidé que non. nonton film surga yang tak dirindukan 2. Pièce agricole, pièces tracteur et matériel agricole Accueil Actualités Les règles de circulation d'une moissonneuse-batteuse sur route 15 avril 2016 Connaissez-vous les règles de circulation d'une moissonneuse-batteuse ? Les experts Agrizone vous aident à y voir plus clair. Vous devez emprunter la route avec votre moissonneuse-batteuse ? La moissonneuse-batteuse est considérée comme un convoi agricole et est donc soumise à des règles de circulation bien précises et importantes à prendre en compte. La connaissance de cette réglementation spécifique est indispensable avant de vous lancer sur les routes, afin d'éviter toute difficulté. Type de permis et âge minimal à avoir pour conduire une moissonneuse-batteusePour conduire une moissonneuse-batteuse, il faut être titulaire au moins d'un permis B valide. Les titulaires de permis B peuvent conduire un véhicule dont le poids total en charge PTAC est inférieur à 3,5 tonnes, contenant 8 places assises en plus du siège conducteur. Ils peuvent depuis le 8 août 2015, conduire des appareils agricoles et forestiers dont la vitesse ne dépasse pas les 40 km / h ainsi que les ensembles composés d’un tracteur et d'une remorque ou un tracteur et du matériel remorqué.Pour les exploitations employant des apprentis et stagiaires, l'âge minimal requis est 16 ans pour conduire un tracteur et un véhicule remorqué ou un tracteur avec un outil porté.Il ne faut pas que la largeur maximale dépasse les 2,50 mètres, car le gabarit pour route est de 2,55 mètres au conduire des tracteurs avec une remorque transportant du personnel, ou plusieurs remorques ou plusieurs matériels remorqués, ou un convoi qui dépasse la largeur de 2,50 mètres, il faut être âgé de 18 ans minimum. Pour conduire une moissonneuse-batteuse, il faut avoir 18 pas à vous renseigner sur les dispositifs possibles pour rouler avec une dispense de permis dans le cadre d’une exploitation équiper votre moissonneuse-batteuse pour rouler sur la route ?Pour circuler sur route avec votre moissonneuse-batteuse vous devez avoir une voiture pilote. Cette voiture ne pourra pas être un véhicule agricole et sera placée à l'avant du convoi sur une route à double sens et à l'arrière sur une route à chaussée séparé est important que votre moissonneuse soit équipée des éclairages classiques et que ses feux de croisement et ses gyrophares soient allumés lors du trajet, de jour comme de nuit cela contribue à sécuriser le déplacement en signalant aux automobilistes que vous êtes un véhicule limité par sa vitesse et sa largeur. N'oubliez donc pas de vous munir également d'un gyrophare en parfait état de moissonneuse-batteuse est moins large que 2,55 mSi votre moissonneuse-batteuse a une largeur inférieure à 2,55 m, les règles de circulation sont celles du Code de la route. Vous n'avez pas besoin d’avoir de marquage spécifique sur votre largeur de la moissonneuse-batteuse est comprise en 2,55 m et 3,5 m ou sa longueur est inférieure à 22 mDans ce cas, votre moissonneuse-batteuse appartient au groupe A des convois agricoles. C'est-à -dire qu'il est nécessaire d'avoir les marquages suivant Des panneaux jaunes réfléchissants placés pour être visibles de l'avant et l'arrière1 à 4 gyrophares sur votre machineLes parties facilement démontables doivent l'être durant le largeur de la moissonneuse-batteuse est supérieure à 3,5 m ou sa longueur est comprise entre 22 et 25 mDans ce cas, vous appartenez au groupe B des convois agricoles. Vous devez donc démonter les parties faciles avant de vous engager sur la route, et vous devez avoir Des panneaux jaunes réfléchissants à l'avant et à l'arrière1 à 4 gyrophares sur votre machine4 panneaux rouges et blancs 2 aux extrémités à l'avant et 2 aux extrémités à l'arrièreAu-delà d'une largeur de 4,5 m ou d’une longueur de 25 m, vous serez considéré comme un convoi pas à poser vos questions à nos experts agricoles, qui seront ravis de vous aider. Et pensez également à vérifier l'état de marche de votre moissonneuse-batteuse avant de vous en photo Dan Davison - Flickr Creative commons Les retenues sur le dépôt de garantie font partie des litiges les plus fréquents entre locataires et propriétaires. En particulier, nombreux sont ceux qui se demandent si le propriétaire est obligé d’effectuer les travaux suite à un état des lieux de sortie montrant des dégradations. En effet, le propriétaire aurait-il le droit de garder une partie du dépôt de garantie ET de ne finalement pas faire les travaux requis ? Retenue sur la caution les obligations du propriétaire Commençons par rappeler les bases. Pour que le propriétaire garder une partie ou l’intégralité du chèque de caution en raison de dégâts constatés à la sortie du locataire, il y a trois conditions à réunir obligatoirement il doit y avoir un état des lieux de sortie, signé par les 2 parties, qui indique des dégradations par rapport à l’état des lieux d’entrée ; ces dégradations doivent être imputables au locataire tout ce qui relève de l’usure normale, de la vétusté, de la malfaçon ou du vice de construction est à la charge du propriétaire ; le propriétaire doit fournir un justificatif pour la somme retenue devis ou facture, les deux sont valables. Si le propriétaire veut faire lui-même les travaux, il ne peut faire de retenue qu’à hauteur du prix du matériel acheté et non sur le temps passé ou les déplacements effectués. Par conséquent, les cas de figure suivants sont des retenus abusives du dépôt de garantie si le propriétaire veut faire une retenue concernant un problème qui n’est pas mentionné dans l’état des lieux de sortie d’où l’importance de ne pas négliger cette étape ! ; si le propriétaire veut faire une retenue non imputable au locataire des murs jaunis avec le temps, de la peinture qui s’écaille, des fissures au plafond, un dégât des eaux du voisin mais le locataire doit le prouver, etc… si le propriétaire retient une somme fixée arbitrairement, sans justificatif valable. Le propriétaire a-t-il l’obligation de réaliser les travaux ? Comme indiqué plus haut, le propriétaire peut faire une retenue aussi bien sur la base d’une facture que sur celle d’un devis réalisé par un professionnel. En effet, un devis est bien un justificatif valable aux yeux de la jurisprudence, même si aucune suite n’est donnée Cass. Civ III n° 99-13668 ; Cass. Civ III n° 06-18142. Conséquence le propriétaire a le droit de procéder à une retenue sur le dépôt de garantie sans pour autant faire les travaux liés à celle-ci. De la même façon, si le propriétaire présente un devis d’un professionnel pour justifier la somme retenue puis décide plus tard de faire les travaux lui-même, il en a le droit. Le locataire a donc tout intérêt à être attentif à la remise en état du logement reboucher les trous dans les murs, faire les petites réparations, nettoyer de fond en comble,… avant de faire l’état des lieux de sortie ! Loading... Navigation de l’article Accueil Travail - Emploi Congés et Absences Exemples de lettre pour obtenir un congé familial, personnel, maladie, formation Les congés du salarié La gestion des absences et des demandes de congés des salariés est quelque chose de très commun dans une entreprise. Il existe des dizaines de dispositifs permettant à un salarié de suspendre temporairement son contrat de travail, de réclamer des congés payés ou de s'absenter de son poste pour différentes raisons ou motifs. Certains congés s'imposent d'ailleurs à l'employeur grâce au Code du travail ou aux conventions collectives et garantissent même un maintien de rémunération, tandis que d'autres doivent être négociés en accord avec les responsables de l'entreprise. Dans la majorité des cas, certaines conditions doivent être tout de même remplies avant de faire valoir son droit à un congé comme une ancienneté minimale dans l'entreprise, un délai de prévenance à respecter, un état de santé à justifier, un nombre d'enfants à charge, etc. Mais quel que soit le motif du congé, la loi garantit au salarié de retrouver à son retour son poste précédent ou un emploi similaire et une rémunération au moins équivalente avec les avantages acquis. Quels sont les différents types de congés payés ou non rémunérés ? On peut distinguer 4 grandes familles de congés Les congés de formation professionnelle comme ceux du compte personnel de formation CPF, le projet de transition professionnelle PTP ou encore le congé économique, sociale et syndicale CFESS. Les congés personnels tels que les congés payés annuels, le congé sans solde pour convenance personnelle ou sabbatique et celui pour la création ou la reprise d'une entreprise. Les congés à caractère familial parmi lesquels on retrouve les congés de présence parentale CPP, de solidarité familiale CSF, parentale d'éducation CPE et ceux pour des événements familiaux mariage, décès d'un parent, naissance. Les congés médicaux comme les arrêts maladie, les accidents du travail, le congé maternité, pathologique ou de cure thermale. Comment informer l'employeur d' une absence au travail ? Sans parler véritablement de congé, certaines absences du salarié s'imposent à l'employeur. C'est las cas d'une convocation comme juré d'assises au tribunal, pour être membre du jury d'un examen officiel, se rendre à des rendez-vous médicaux pour une femme enceinte ou encore pour préparer une réunion syndicale par exemple. Parfois l'absence n'est pas autorisée ou prévisible, dans ce cas le salarié devra justifier rapidement sa situation afin d'éviter d'éventuelles sanctions retard, enfant malade, grève, etc. Comment rédiger une lettre ou un mail de demande de congé ? Demander un congé à son employeur peut être une tâche délicate. Vous ne voulez pas donner l'impression de manquer de professionnalisme ou faire preuve d'oisiveté. La chose la plus importante à retenir est d'être clair et concis dans votre demande. Voici quelques conseils sur la façon de rédiger une lettre ou un courriel de demande de congé Tout d'abord, assurez-vous que vous avez une raison valable de demander un congé. Votre entreprise vous demandera probablement de fournir des documents si vous prenez un congé à caractère exceptionnel, il est donc important que tout soit en ordre avant de faire votre demande. Soyez franc quant aux dates auxquelles vous prévoyez de vous absenter. Là encore, si vous demandez un congé de longue durée comme un congé maternité ou parental, votre entreprise devra le savoir à l'avance afin de pouvoir planifier en conséquence. Soyez concis et précis dans votre lettre ou votre courriel. Il n'est pas nécessaire d'entrer dans les détails des raisons pour lesquelles vous souhaitez un congé ; exposez simplement votre situation et mentionnez les articles de loi le cas échéant. En suivant ces conseils, vous pouvez vous assurer que votre demande de congé est professionnelle et bien motivée, ce qui vous donne les meilleures chances de la voir approuvée. Pour vous aider dans vos démarches, nous vous proposons des dizaines de modèles de lettre de demande de congé ou prévenir d'une absence que vous pourrez télécharger gratuitement au format Word ou PDF. Les congés et absences pour raisons médicales Certains congés s'imposent à l'employeur lorsque l'état de santé du salarié attesté par un médecin ne lui permet pas d'exercer son activité professionnelle ou lorsqu'il doit se rendre à un examen médical obligatoire Annoncer sa grossesse et les dates de son congé maternité S'absenter de son travail pour un examen de grossesse Demander un congé pour faire une cure thermale Les congés à caractère familial Il existe de nombreux congés familiaux pour s'occuper d'un proche gravement malade ou handicapé, pour élever un enfant en bas âge, accueillir l'arrivée d'un enfant adopté ou pour prendre quelques jours de congés lors d'un événement familial mariage, décès, naissance Demander un congé de naissance ou de paternité Demander un congé parental d'éducation Demander un congé pour adoption Demander un congé de présence parentale CPP Demander un congé de solidarité familiale CSF Demander un congé de mariage du salarié ou de son enfant Demander un congé pour le décès d'un membre de sa famille Les congés et absences personnels Les congés personnels donnent la possibilité aux salariés de partir en vacances, d'avoir des loisirs ou de se consacrer à des projets privés sans devoir rendre des comptes à l'employeur Demander à prendre ses congés payés annuels Demander le report de ses congés payés annuels Demander un congé sans solde pour convenance personnelle Demander un congé sabbatique ou annoncer son retour Demander un congé pour création ou reprise d'entreprise Demander à l'employeur d'utiliser son compte épargne-temps Demander une mobilité volontaire sécurisée Les congés de formation Les congés pour formation permettent aux salariés d'acquérir de nouvelles compétences, d'améliorer leurs connaissances, de se réadapter à leur poste de travail ou de donner une nouvelle orientation à leur vie professionnelle Utiliser son compte personnel de formation CPF Demande de projet de transition professionnelle CPF - PTP Demander un congé de formation économique sociale et syndicale Demander un congé pour passer un examen ou un concours Demander une autorisation d'absence pour être jury d'examen Retards et absences Parfois le salarié doit s'absenter de son poste pour des devoirs citoyens qui l'emportent sur ses obligations professionnelles. Il arrive aussi qu'il soit en retard et qu'il doive alors se justifier auprès de son employeur Justifier ou s'excuser pour un retard au travail S'absenter de son travail pour la rentrée scolaire Informer l'employeur de son absence pour être juré d'assises Informer l'employeur de son absence en tant qu'élu local Notre conseil n'hésitez pas à vous rapprocher de vos représentants du personnel, de votre caisse d'allocations familiales ou d'un conseiller départemental du salarié pour vous assurer de vos droits et obligations. Nos courriers pour congé maternité, paternité, éducation, formation, absence Ici, vous retrouverez donc tous nos modèles de lettre pour vous aider à formuler vos demandes de congés et d'absences selon différents contextes personnels et professionnels que vous pourrez facilement adapter à votre situation. Lorsqu'on communique avec son employeur, il est préférable de laisser des traces, chaque demande doit faire l'objet d'un écrit et les plus importantes seront envoyées par courrier recommandé avec A/R afin de limiter les litiges sur les dates ou les délais de préavis à respecter. A noter que certaines conventions collectives ou des accords d'entreprise peuvent prévoir des dispositions plus avantageuses que celles du Code du travail cité dans nos modèles. En cas de doute, rapprochez-vous d'un représentant du personnel de votre entreprise. ALLEMAGNE Histoire Allemagne médiévalePlus de six siècles séparent la Germanie héritée des Carolingiens de cette fédération de princes » qu'est l'Allemagne de la Réforme. L'histoire de cette longue période offre le contraste entre une politique vainement hantée par l'idée d'empire et la lente formation de la société […] Lire la suiteAIX-LA-CHAPELLEÉcrit par Francis RAPP • 871 mots • 1 média Chef-lieu de district dans le Land de Rhénanie-du-Nord - Westphalie, Aix-la-Chapelle en allemand, Aachen, dont la population était de 243 330 habitants en 2014, est une ville thermale et un centre culturel au riche passé. Le nom d'Aix-la-Chapelle en latin Aquae Grani, ou Aquisgranum est indissolublement lié à celui de Charlemagne qui en fit sa résidence préférée. Il y fit construire un palais […] Lire la suiteALBERT DE HOHENZOLLERN 1490-1545 électeur de Mayence 1514-1545Écrit par Bernard VOGLER • 317 mots Auteur indirect de la Réforme, le prince Albert de Hohenzollern est le type même de l'évêque humaniste et mondain, plus soucieux de politique que de pastorale. Frère de l'Électeur de Brandebourg, il devient, grâce à la politique dynastique qui vise à faire de Magdebourg un apanage des cadets, archevêque de ce siège, en 1513, et administrateur de Halberstadt. L'année suivante, il obtient en plus l' […] Lire la suiteALLEMAGNE Géographie Géographie économique et régionaleÉcrit par Guillaume LACQUEMENT • 12 044 mots • 9 médias Dans le chapitre "Des campagnes intégrées" … L'agriculture, en revanche , occupe une place modeste dans l'économie avec 1,5 p. 100 des actifs et un peu moins de 1 p. 100 du PIB 2015. Mais par l'intégration de cette activité dans des filières agroindustrielles puissantes et surtout par les formes d'occupation du sol et de mise en valeur, l'agriculture continue de structurer des espaces ruraux auxquels la grande majorité des Allemands resten […] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne du XVIe et du XVIIe par Georges LIVET • 6 506 mots • 6 médias Entre 1519 et 1648 apparaissent en Allemagne de profondes transformations. Pendant qu'à l'ouest s'opère l'élaboration de puissantes monarchies, Espagne, France, Angleterre, persiste en Allemagne l'état féodal marqué par les progrès de l'oligarchie réduisant l'Empereur à l'impuissance et le peuple à la servitude. S'y ajoute au début du siècle la division religieuse, aux résonances sociales rapidem […] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire Allemagne moderne et contemporaineÉcrit par Michel EUDE, Alfred GROSSER • 26 883 mots • 39 médias On ne saurait exagérer l'importance de la date de 1648 dans l'histoire de l'Allemagne. Non que les traités de Westphalie, en dépit d'une légende tenace, aient instauré un nouvel ordre européen » ils sont avant tout un règlement des questions allemandes à l'issue de la longue période – quelque 130 ans – de luttes religieuses et politiques qui séparent l'Allemagne médiévale de l'Allemagne modern […] Lire la suiteALSACE PRINCES POSSESSIONNÉS D'Écrit par Ghislain de DIESBACH • 661 mots Lors de la réunion de l'Alsace à la France, sous Louis XIV, il avait été précisé que les fiefs appartenant à des souverains étrangers ne relèveraient pas du droit français, notamment en matière d'impôts et de douanes. En voulant appliquer les décrets du 4 août 1789 sur l'abolition des droits féodaux, puis celui du 2 novembre de la même année sur la sécularisation des biens du clergé, l'Assemblée c […] Lire la suiteASHKÉNAZEÉcrit par Gérard NAHON • 832 mots Substantif et adjectif, l'appellation ashkénaze » ashkenaz , pluriel ashkenazim est appliquée aux juifs de l'Europe occidentale, centrale et orientale qui sont d'origine et de langue germaniques par opposition à ceux qui sont originaires d'Espagne et sont dits séfarades sefardim . Dans la Bible, Ashkenaz est cité parmi les arrière-petits-fils de Noé Genèse, x , 3 ; I Chroniques, i , 6 ; […] Lire la suiteAUFKLÄRUNGÉcrit par Olivier JUILLIARD • 1 138 mots Trop souvent identifiée sommairement à l' âge des Lumières », l'Aufklärung se laisse mal délimiter et plus mal encore définir elle peut sembler commencer avec Wolff mais peut-être, déjà, avec Thomasius et se terminer avec Kant, qui pourtant semble en marquer l'apogée plutôt que la fin. C'est que la situation culturelle de l'Allemagne du xviii e siècle diffère sensiblement de celles de l'Angl […] Lire la suiteAUGSBOURGÉcrit par Roger DUFRAISSE • 508 mots • 2 médias Fondée en ~ 15 par Drusus, sous le nom de Colonia Augusta Vindelicorum, la plus brillante colonie de la province de Rhétie » Tacite, Augsbourg est un centre militaire et commercial important sur la via Claudia. Ville épiscopale, vers 500, peu avant l'installation des Francs, les ducs de Souabe en abandonnèrent peu à peu le patronage aux évêques. Lors de l'invasion hongroise bataille du Lechfe […] Lire la suiteBADEÉcrit par François REITEL • 673 mots Région historique située sur le haut Rhin faisant partie du land de Bade-Wurtemberg, le Bade comprend la partie du fossé rhénan de Bâle à Mannheim, ainsi que la plus grande partie de la Forêt-Noire. Historiquement le territoire a varié d'étendue, en fonction des remodelages politiques. Le titre de margrave de Bade apparaît au début du xii e siècle dans la famille des Zähringen, possessionnée dans […] Lire la suiteBASSE-SAXEÉcrit par Guillaume LACQUEMENT • 1 369 mots • 3 médias Située au nord-ouest de l’Allemagne, la Basse-Saxe Niedersachsen en allemand, qui comptait 7,96 millions d’habitants en 2017, est le deuxième Land du pays par sa superficie 47 616 km² après la Bavière. Il a pour capitale Hanovre . Pays d’origine des Saxons et des Frisons, ce territoire naît de la dissolution du duché de Saxe à la fin du xiii e siècle. Dans le Saint Empire romain germanique, l […] Lire la suiteBERLINÉcrit par Guillaume LACQUEMENT, François REITEL • 5 917 mots • 5 médias Dans le chapitre "Naissance et développement de Berlin" … Le site de Berlin a été déterminé par trois éléments le plateau de Barnim altitudes 40-90 m au nord, comportant des restes morainiques ; le Urstromtal de Varsovie-Berlin occupé par la Spree altitudes 3 045 m ; le plateau de Teltow, recouvert par des moraines de fond, au sud altitudes 35-70 m ; Schäferberg exceptionnellement 103 m. Avant le xiii e siècle, les deux seules agglomérations de […] Lire la suiteBETHLEN GÁBOR 1580-1629 prince de Transylvanie 1613-1629Écrit par Jean BÉRENGER • 315 mots Issu d'une famille de la moyenne noblesse hongroise, Gábor Bethlen est élu prince de Transylvanie, succédant à Gábor Bathory, chassé puis assassiné. Calviniste convaincu, il veut faire de la principauté un État centralisé et prospère, qui serve de bastion à la nation hongroise à la fois contre les Habsbourg et contre les Turcs. Il applique une politique mercantiliste qui lui fournit les ressources […] Lire la suiteBONNÉcrit par Antoine LAPORTE • 1 019 mots • 1 média Bonn est une ville située dans l’ouest de l’Allemagne, sur le Rhin, à la limite sud du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie . La ville, qui comptait 315 000 habitants en 2017, s’intègre dans la région urbaine Rhin-Ruhr. Elle a été la capitale de l’Allemagne fédérale de 1949 à 1999. Bordant le Rhin, la ville de Bonn se trouve à l’interface entre le nord des massifs de l’Eifel et du Westerwald et l’e […] Lire la suiteBRÊMEÉcrit par Nicolas ESCACH • 918 mots • 1 média Située dans le nord-ouest de l’Allemagne, Brême Bremen en allemand est un véritable port intérieur, à 70 kilomètres de la mer, sur la Weser, disposant d’un avant-port en mer du Nord, Bremerhaven . Brême 568 200 habitants en 2018 et Bremerhaven 113 380 habitants constituent un Land autonome, tout comme Hambourg, mais l’espace qui les sépare appartient au Land de Basse-Saxe. Entre les deux […] Lire la suiteBRISACHÉcrit par Thérèse CHARMASSON • 172 mots Il existe actuellement, sous ce nom, deux villes l'une en Allemagne, l'autre en France. Vieux-Brisach, en Bade-Wurtemberg en allemand Breisach tout court, était à l'origine une forteresse ; elle est citée par Jules César comme une place-forte des Séquanes prise par Arioviste. Ville libre, elle est disputée entre l'Empire et la maison d'Autriche. Elle est, au xv e siècle, occupée pendant quatr […] Lire la suiteBRUNSWICK CHARLES GUILLAUME FERDINAND duc de 1735-1806Écrit par Ghislain de DIESBACH • 417 mots Prince libéral et cultivé, le duc de Brunswick, qui s'est déjà distingué pendant la guerre de Sept Ans, passe depuis la mort de son oncle, Frédéric II, pour le plus illustre guerrier de son temps. Plus calculateur qu'audacieux, il est, malgré sa vaillance personnelle, de ceux qui manquent la victoire pour s'être trop préoccupés d'assurer la retraite ». Moins soldat que diplomate, ce prince philo […] Lire la suiteCAMÉRALISME THÉORIE DUÉcrit par Marcel THOMANN • 753 mots Doctrine économique, politique, administrative et philosophique particulière à l'Europe continentale du xvi e au xix e siècle ; caractéristique de l' État du bien public » Wohlfahrtsstaat . On peut diviser son évolution historique en trois étapes. Au xvi e siècle s'élabore une doctrine consécutive à la Réforme luthérienne et à l'effondrement de l'économie médiévale. La sécularisation des bi […] Lire la suiteCAROLINGIENSÉcrit par Robert FOLZ, Carol HEITZ • 12 125 mots • 7 médias Le nom de la seconde dynastie des rois francs lui vient de son représentant le plus illustre, Charlemagne . Les Carolingiens s'emparent de la royauté en 751 à la suite d'un coup d'État qui permit à Pépin le Bref d'éliminer le dernier Mérovingien. Son fils Charlemagne unit sous son autorité la plus grande partie de l' Occident chrétien et fut couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 80 […] Lire la suiteCOBLENCEÉcrit par François REITEL • 629 mots • 1 média À l'emplacement d'un établissement celte, au confluent de la Moselle et du Rhin fut créé vers 9 avant à l'initiative de Drusus, un camp romain, Confluentes, qui devint bientôt une cité. Un pont sur la Moselle, un autre sur le Rhin firent de la ville un point de passage essentiel dans les pays du Rhin moyen. Les Francs y établirent un palais royal. À l'époque carolingienne, la ville prospéra […] Lire la suiteCOLOGNEÉcrit par Hélène ROTH • 1 459 mots • 3 médias Avec un million d’habitants en 2017, Cologne Köln en allemand est la plus grande ville du Land de Rhénanie-du-Nord–Westphalie . Nœud de communication à la croisée du Rhin et d’un axe ouest-est reliant façade atlantique et plaine germano-polonaise, Cologne s’est avant tout construite sur des activités commerciales et n’a jamais exercé de fonction politique d’envergure, hormis dans l’Antiquité. Vi […] Lire la suiteCONRAD II LE SALIQUE 990 empereur germanique 1027-1039Écrit par Peter MUNZ, Universalis • 747 mots Roi, puis empereur germanique inaugurant la dynastie franconienne, né vers 990, mort le 4 juin 1039, à Utrecht. Fils du comte Henri de Spire, qui avait été écarté de son héritage, le jeune Conrad naît sans fortune et reçoit une éducation rudimentaire, mais il est bientôt déterminé à retrouver son rang. En 1016, il épouse Gisèle, duchesse de Souabe et descendante de Charlemagne, à laquelle il est […] Lire la suiteCOURONNEMENT IMPÉRIAL D'OTTON IerÉcrit par Vincent GOURDON • 207 mots • 1 média L'Empire carolingien, partagé entre plusieurs royaumes, n'a plus de titulaire depuis la mort de Bérenger de Frioul en 924. En Francie orientale, le Saxon Henri I er , sur le trône depuis 919, fait de son royaume le plus dynamique des héritiers de l'Empire, s'assurant la Lotharingie en 925 et imposant sa suzeraineté sur les deux Bourgognes en 926 puis en 933. Son fils, Otton I er 936-973, conqui […] Lire la suiteDRESDEÉcrit par Hélène ROTH • 1 127 mots • 3 médias Capitale de l’État libre de Saxe, en Allemagne, située sur le passage naturel entre Bohême et plaine allemande , Dresde en allemand Dresden est une ville de 557 075 habitants 2019 qui s’est développée grâce à des fonctions politiques, administratives, culturelles et militaires induites par son statut de résidence électorale puis royale. Avec un toponyme dérivé du sorabe drezdzany lieu de […] Lire la suiteEMPIRE PREMIERÉcrit par Jean TULARD • 8 015 mots • 12 médias Dans le chapitre "Les réveils nationaux" … Napoléon avait abandonné, le 5 décembre, le commandement de l'armée pour regagner la France où, il venait de l'apprendre, le général Malet avait tenté de s'emparer du pouvoir en faisant croire aux autorités que l'empereur était mort devant Moscou. Mal comprise, cette affaire est inséparable de la crise économique qui secoue alors la France et du malaise religieux. Des spéculations malheureuses né […] Lire la suiteERFURTÉcrit par Christophe QUÉVA • 792 mots • 1 média Erfurt est la capitale de l’État libre de Thuringe , en Allemagne . Elle comptait 212 000 habitants en 2017, ce qui en fait la ville la plus peuplée du Land, devant Iéna et Gera. Située au cœur de ce territoire, elle a tissé des liens importants avec les villes voisines de Gotha, Weimar et, plus loin, Iéna, ce qui contribue à renforcer sa centralité. La première mention d’Erfurt remonte au viii e […] Lire la suiteFERDINAND Ier 1503-1564 empereur germanique 1558-1564Écrit par Universalis • 652 mots Empereur germanique 1558-1564, roi de Bohême et de Hongrie 1526-1564, né le 10 mars 1503 à Alcalá de Henares Espagne, mort le 25 juillet 1564 à Vienne. Ferdinand est le frère cadet de l'empereur Charles Quint. Il reçoit en partage l'Autriche ainsi que la régence des terres allemandes des Habsbourg et du Würtemberg. Pendant plus de trois décennies, il seconde Charles Quint pour les affair […] Lire la suiteFRANCFORT-SUR-LE-MAINÉcrit par Antoine LAPORTE • 1 068 mots • 1 média Francfort-sur-le-Main Frankfurt am Main en allemand est une ville d’Allemagne située dans le Land de Hesse. Avec 750 000 habitants en 2019, c’est la cinquième ville du pays . En tant que première place financière d’Allemagne, Francfort est souvent considérée comme la capitale économique du pays. La ville est située à 540 kilomètres au sud-ouest de Berlin. La ville ancienne de Francfort a été […] Lire la suiteFRÉDÉRIC-GUILLAUME Ier 1688-1740 roi de Prusse 1713-1740Écrit par Georges LIVET • 738 mots Né trois mois après la mort du Grand Électeur, Frédéric-Guillaume I er devient roi de Prusse le 25 février 1713. Son père Frédéric I er a obtenu pour la famille des Hohenzollern le titre royal. Sa mère Sophie-Charlotte de Hanovre, amie de Leibniz, meurt à trente-sept ans 1705. L'année suivante, Frédéric-Guillaume épouse sa cousine germaine Sophie-Dorothée dont il aura le futur Frédéric II. Dot […] Lire la suiteFRÉDÉRIC-GUILLAUME II 1744-1797 roi de Prusse 1786-1797Écrit par Universalis • 566 mots Roi de Prusse 1786-1797, né le 25 septembre 1744 à Berlin Prusse, mort le 16 novembre 1797 à Berlin. Neveu de Frédéric le Grand, Frédéric-Guillaume devient l'héritier présomptif à la mort de son père, Auguste-Guillaume, en 1758. C'est un homme cultivé et sensible aux arts, mais lorsqu'il succède à Frédéric II le 17 août 1786, il est incapable de poursuivre le système de gouvernement personne […] Lire la suiteFRÉDÉRIC II DE PRUSSE 1712-1786Écrit par Michel EUDE • 3 140 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les événements du règne" … Fils du prince héritier le futur Frédéric-Guillaume I er , qui devait régner de 1713 à 1740 et de Sophie-Dorothée de Hanovre, Frédéric naît à Berlin. C'est à sa gouvernante Mme de Rocoules et à son précepteur Duhan de Jandun, protestants émigrés après la révocation de l'édit de Nantes, que le futur roi de Prusse doit son goût pour la langue et la littérature françaises. Bien vite apparaît la més […] Lire la suiteFRIBOURG-EN-BRISGAUÉcrit par Paul JUTTEAU • 876 mots • 2 médias La ville allemande de Fribourg-en-Brisgau Freiburg im Breisgau en allemand est située à proximité de la France et de la Suisse, dans le Land de Bade-Wurtemberg, entre la rive droite du Rhin supérieur et les versants occidentaux de la Forêt-Noire . Avec près de 230 000 habitants 2017, elle est une des villes moyennes les plus méridionales d'Allemagne. Fondée en 1120 par la maison de Zähringen, […] Lire la suiteGDAŃSK, anc. DANTZIGÉcrit par Jean BÉRENGER • 1 256 mots • 3 médias En allemand Danzig, francisé en Dantzig. Citée pour la première fois en 957, dans l' Histoire de la Mission d'Adalbert de Prague, qui introduisit le christianisme dans la région, Dantzig a, en 1254, un statut de ville. La population est formée surtout d'immigrants allemands marchands, paysans, moines. C'est un des points d'appui du Drang nach Osten germanique au Moyen Âge. Du xiii e au xvii e […] Lire la suiteGEORGES DE PODEBRADY 1420-1471 roi de Bohême 1458-1471Écrit par Anne BEN KHEMIS • 760 mots Hussite de tradition, Georges de Podebrady est un nationaliste tchèque. Son arrière-grand-père avait repris l'usage de la langue slave dans sa famille, son père était le bras droit de Jean Žižka, général des troupes hussites contre l'empereur Sigismond, héritier du trône de Bohême. Georges ou Jiri grandit dans le tumulte des guerres hussites, menées par des troupes populaires mais bien entraînées. […] Lire la suiteGÖTTINGEN, franç. GOTTINGUEÉcrit par François REITEL • 333 mots • 1 média Située en Basse-Saxe, sur la Leine, la ville de Göttingen est profondément marquée, tant sur le plan de l'urbanisme et de l'histoire que sur celui des activités, par l'importance de son université. Le village de Gutingi est cité pour la première fois en 953. À l'ouest de ce village, les comtes de Saxe fondent dans la seconde moitié du xii e siècle, sur la rive droite de la Leine, la Marktsiedlun […] Lire la suiteHABSBOURGÉcrit par Jean BÉRENGER • 2 295 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les origines Xe-XIIIe siècle" … Sans remonter à des origines mythiques, romaines, mérovingiennes, voire troyennes, on peut admettre que la famille descendait du duc d'Alsace Etichon et qu'elle s'établit, vers l'an 1000 en Suisse alémanique, autour du château de l'Épervier Habichtsburg, canton d'Aargau. Les seigneurs de Habsbourg multiplièrent le nombre de leurs possessions en Suisse et en Haute-Alsace c'est eux qui fondèrent, […] Lire la suiteHANOVREÉcrit par Tim FREYTAG • 846 mots • 1 média Située dans la partie méridionale de la plaine du Nord en Allemagne , Hanovre Hannover en allemand est la capitale du Land de Basse-Saxe depuis 1946 . Elle compte plus de 530 000 habitants en 2019. Bien que l’archéologie atteste l’existence d’un habitat dès l’époque romaine, la première mention écrite de Hanovre ne date que de 1150. La ville médiévale est située sur une position abritée des i […] Lire la suiteHANSEÉcrit par René FEDOU • 3 190 mots • 1 média L'histoire a retenu quatre hanses, ou groupements de marchands, et plus spécialement de marchands à l'étranger. Il y eut la hanse des marchands de l'eau, dont les membres jouissaient du monopole de navigation sur la Seine entre Paris et Mantes. Dirigée et animée par des marchands parisiens, elle donna naissance, à la fin du xiii e siècle, à une municipalité parisienne ayant à sa tête le prévôt de […] Lire la suiteHEIDELBERGÉcrit par Tim FREYTAG • 840 mots • 2 médias Fondée au Moyen Âge, Heidelberg est une ville moyenne de près de 160 000 habitants 2018 située dans le Land de Bade-Wurtemberg, au sud-ouest de l’ Allemagne . Elle est située sur le Neckar, à l’endroit où la rivière quitte le versant occidental du massif de l’Odenwald pour s’écouler à l’ouest vers la vallée du Rhin. Heidelberg se distingue par son climat relativement doux toute l’année. Si des t […] Lire la suiteHEINECCIUS JOHANN GOTTLIEB HEINECKEM dit 1681-1741Écrit par Jean GAUDEMET • 1 207 mots Élève de Thomasius 1655-1728, professeur de philosophie 1716 puis de droit à Halle 1721, Johann Gottlieb Heineccius fut appelé en 1723 à Franecker Frise, ville où existait une vieille université que Napoléon supprimera en 1810. Après être passé par Francfort-sur-l'Oder, Heineccius revint à Halle où s'écoula la plus grande partie de sa vie universitaire et scientifique, particulièrement act […] Lire la suiteHÖCHSTÄDT-BLENHEIM BATAILLE D' 13 août 1704Écrit par Universalis • 526 mots La plus célèbre des batailles de la guerre de la Succession d'Espagne est remportée sur les Français et leurs alliés bavarois par John Churchill, premier duc de Marlborough, et le prince Eugène de Savoie. La bataille se déroule aux abords de la petite ville de Höchstädt et du village de Blindheim déformé en Blenheim par les Français et les Anglais sur le Danube, en Bavière. Environ 52 000 soldat […] Lire la suiteHOHENZOLLERNÉcrit par Michel EUDE • 3 301 mots Burcardus et Wezil de Zolorin occiduntur , Burcardus et Wezil de Zolorin ont péri, c'est par cette courte phrase du chroniqueur Berthold de Reichenau pour l'année 1061 que le nom prestigieux entre dans l'histoire. La charte de fondation de l'abbaye d'Alpirsbach en Forêt-Noire 1095-1098 mentionne Adalbertus de Zolro. Aux xii e et xiii e siècles apparaît, parmi beaucoup de variantes, la forme Z […] Lire la suiteHUTTEN ULRICH VON 1488-1523Écrit par Bernard VOGLER • 456 mots Né dans une famille de hobereaux franconiens, Ulrich von Hutten fut envoyé à l'abbaye de Fulda pour s'y préparer à la carrière ecclésiastique. Il s'en sauva, encourant la malédiction de son père, pour une vie errante à travers l'Allemagne et l'Italie. Dans ce pays 1512-1513, il conçut une vive antipathie pour la cour de Rome et un ardent désir de relever sa patrie. Le chevalier Ulrich von Hutten […] Lire la suiteKIELÉcrit par Nicolas ESCACH • 744 mots • 2 médias Capitale et plus grande ville du Land de Schleswig-Holstein avec 247 548 habitants en 2019, Kiel est située au fond d’un bras de mer , héritage de la langue d’une calotte glaciaire, débouchant sur une large baie de la mer Baltique. Depuis 1895, le port de Kiel est relié à la mer du Nord par le canal de Kiel qui constitue l’une des voies d’eau artificielle parmi les plus fréquentées du monde. En r […] Lire la suiteLANDTAGÉcrit par Henri MÉNUDIER • 731 mots On appelle Landtag une assemblée réunissant des ordres ou états dans les collectivités territoriales allemandes à la fin du Moyen Âge. Les Landtage sont issus dans certains territoires de la volonté des princes, dans d'autres de l'initiative des ordres eux-mêmes ; leur composition, leur compétence, la procédure de leurs délibérations, calquée sur celle des Reichstage , présentent de grandes res […] Lire la suiteLEIPZIGÉcrit par Hélène ROTH • 1 195 mots • 2 médias Avec 593 344 habitants en 2019, Leipzig est la ville la plus peuplée de l’État libre de Saxe, en Allemagne . À la croisée de la via Regia et de la via Imperii, la cité s’est construite sur des fonctions commerciales et s’est distinguée par son rôle dans l’édition, l’imprimerie et le graphisme. En raison de sa situation et de sa topographie, la plaine lipsienne fut le champ de nombreuses batailles […] Lire la suiteLEIPZIG UNIVERSITÉ DEÉcrit par Jean FAVIER • 230 mots L'université de Leipzig est créée, en 1409, dans une ville choisie pour la prospérité qu'elle doit à ses foires et qui reçoit naturellement le plus grand nombre des maîtres et des étudiants allemands qui abandonnent l'université de Prague, où les réformes de Jan Hus portent au pouvoir la minorité tchèque. L'hospitalité offerte par les landgraves de Thuringe favorise l'établissement de la nouvelle […] Lire la suiteLÜBECKÉcrit par Nicolas ESCACH • 846 mots • 2 médias Avec 217 080 habitants en 2019, Lübeck est la deuxième ville du Schleswig-Holstein derrière Kiel . Elle est idéalement située sur un îlot au confluent de la Wakenitz et de la Trave, fleuve navigable desservi en amont par le canal Elbe-Lübeck et qui se jette dans la mer Baltique au niveau de Travemünde, au nord de la ville. Accessible par le train en seulement 40 minutes depuis Hambourg, Lübeck es […] Lire la suiteLUTHER MARTIN 1483-1546Écrit par Martin BRECHT, Pierre BÜHLER • 11 985 mots • 4 médias Dans le chapitre "La découverte réformatrice et ses conséquences" … Dans le cours de ce débat, la théologie de Luther évolua rapidement. Selon ses propres indications, il parvint en 1518, à force de réfléchir à Rom. i , 17 le juste vit de la foi », à sa découverte théologique décisive, à savoir que Dieu n'exige pas de l'homme la justice, mais l'octroie gratuitement au croyant dans le Christ. C'était là un renversement complet désormais il n'était plus quest […] Lire la suiteLÜTZEN BATAILLE DE 16 nov. 1632Écrit par Universalis • 213 mots C'est au cours de cet engagement militaire indécis de la guerre de Trente Ans que le roi de Suède Gustave II Adolphe perd la vie . Depuis 1630, les Suédois sont intervenus au côté des princes protestants d'Allemagne du Nord en guerre contre les forces catholiques de l'empereur du Saint Empire romain germanique, Ferdinand II. Ayant été informé qu'Albrecht von Wallenstein, le commandant des impériau […] Lire la suiteMAGDEBOURGÉcrit par Guillaume LACQUEMENT • 754 mots • 2 médias Capitale du Land de Saxe-Anhalt en Allemagne , Magdebourg Magdeburg en allemand se situe dans la vallée de l’Elbe au contact des massifs hercyniens de l’Allemagne moyenne et de la grande plaine germano-polonaise. Sa population était de 245 000 habitants en 2017. Mentionnée dans les cartulaires carolingiens au ix e siècle, la ville s’établit sur les hautes terrasses de la rive gauche du fleuve […] Lire la suiteMARC, monnaieÉcrit par Jean DÉRENS • 289 mots Terme qui désigna d'abord une monnaie germanique que l'on trouve dans le latin barbare sous la forme de marca ou marcus . Le marc fut une unité de poids pour les métaux précieux pendant tout le Moyen Âge. Il semble être dérivé de la livre romaine, qui valait 11 onces, et son poids se fixa aux environs de 8 onces. Sous le règne de Louis VI le Gros fut adoptée la livre dite française, qui valait 48 […] Lire la suiteMAURICE 1521-1553 duc puis électeur de Saxe 1547-1553Écrit par Universalis • 352 mots Duc 1541-1553 puis électeur 1547-1553 de Saxe, né le 21 mars 1521 à Freiberg Saxe, mort le 9 juillet 1553 à Sievershausen Saxe. Membre de la branche albertine de la dynastie des Wettin, Maurice succède à son père, le duc Henri de Saxe, en 1541. Bien que protestant, il aide l'empereur catholique Charles Quint dans ses campagnes contre les Turcs 1542, le duc de Clèves 1543 et la France […] Lire la suiteMAXIMILIEN II EMMANUEL 1662-1726 électeur de Bavière 1679-1704 et 1714-1726Écrit par Bernard VOGLER • 339 mots Malgré ses grandes ambitions politiques et ses fréquents retournements, l'électeur de Bavière Maximilien II Emmanuel n'a pas réussi à profiter de la lutte entre Louis XIV et l'empereur de Vienne. Énergique, appliqué et héroïque, il est desservi par sa légèreté et son inconstance dans ses vues politiques. Devenu électeur en 1679, il se rapproche des Habsbourg aux dépens de la politique francophile […] Lire la suiteMAYENCEÉcrit par Antoine LAPORTE • 552 mots • 1 média Située dans le centre-ouest de l’Allemagne, Mayence Mainz en allemand est la capitale du Land de Rhénanie-Palatinat . La ville comptait 215 000 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive gauche du Rhin, face à Wiesbaden capitale du Land de Hesse et à la confluence de la rivière Main, à 40 kilomètres de Francfort et environ 570 kilomètres de Berlin. Au début de l’ère chrétienne, ce site, pos […] Lire la suiteMECKLEMBOURG-POMÉRANIE OCCIDENTALEÉcrit par Nicolas ESCACH • 1 060 mots • 1 média Le Mecklembourg–Poméranie-Occidentale Mecklenburg- Vorpommern en allemand est l’un des Länder les plus étendus d’Allemagne 23 313 km 2 , mais également l’un des moins peuplés 1,6 million d’habitants en 2019, 69 habitants au km 2 avec Brême, la Sarre et Hambourg. Il possède la plus grande longueur de côtes du pays, avec 1 905 kilomètres d’un littoral découpé par des baies, caps et îles, d […] Lire la suiteMUNICHÉcrit par Antoine LAPORTE • 997 mots • 3 médias Munich München en allemand est la troisième ville d'Allemagne par sa population, estimée à 1,47 million d'habitants en 2017, ainsi que la capitale du Land de Bavière . La ville se situe dans le sud de l'Allemagne, à une soixantaine de kilomètres au nord du massif des Alpes, à environ 500 mètres d'altitude. Elle est traversée par l'Isar, affluent secondaire du Danube. Elle a connu une première v […] Lire la suiteMÜNSTERÉcrit par Francis RAPP • 975 mots • 3 médias Ville située sur l'Aa et le canal de Münster, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Münster doit son origine à une station fortifiée franque du viii e siècle dont Charlemagne fit vers 792 le siège d'un évêché. Le nom primitif de Mimigernaford ou Mimigardeford est remplacé au x e siècle par Mon[a]stere monasterium . Très vite, s'y développe un marché qui se transforme en ville 1137. L […] Lire la suiteNÖRDLINGEN BATAILLE DE 5-6 sept. 1634Écrit par Universalis • 167 mots • 1 média Bataille de la guerre de Trente Ans , qui se déroula près de Nördlingen, dans le sud de l'Allemagne. Elle se termina par une victoire décisive des forces du Saint Empire romain germanique et de l'Espagne sur les Suédois, ce qui conduisit à la dissolution de l'alliance d'Heilbronn 1633, à la fin de la domination suédoise dans le sud de l'Allemagne et à l'implication de la France du cardinal de Ri […] Lire la suiteNUREMBERGÉcrit par Tim FREYTAG • 574 mots • 1 média Au sud de l’ Allemagne , Nuremberg Nürnberg en allemand est, avec 530 000 habitants 2018, la deuxième ville du Land de Bavière . Traversée par la Pegnitz, elle est le cœur d’une région métropolitaine de plus de 3,5 millions d’habitants 2018 et le centre administratif de la Moyenne-Franconie. La première mention écrite attestant de son existence remonte à 1050. Profitant de sa position au […] Lire la suiteOTTON II 955-983 empereur germanique 973-983Écrit par Universalis • 336 mots Empereur germanique 973-983, né en 955, mort le 7 décembre 983 à Rome. Fils d'Otton I er 912-973 et de sa seconde épouse, Adélaïde de Bourgogne v. 931-999, Otton est nommé co-régent d'Italie et de Germanie par son père le 26 mai 961, avant d'être désigné co-empereur en 967. Le 14 avril 972, il épouse la princesse byzantine Théophano. Lorsque son père meurt en 973, Otton II est accepté co […] Lire la suiteOTTON III 980-1002 empereur germanique 996-1002Écrit par Universalis • 575 mots Empereur germanique 983-1002, né en juillet 980 près de Clèves, mort le 23 janvier 1002, près de Viterbe Italie. Fils d'Otton II 955-983 et de l'impératrice Théophano v. 955-991, Otton est élu roi des Germains en juin 983 et couronné à Aix-la-Chapelle en décembre de la même année, peu après la mort de son père. Durant son enfance, il est enlevé par Henri le Querelleur, le duc de Bavière […] Lire la suitePALATINATÉcrit par François REITEL • 327 mots Nom issu du latin palatium en allemand Pfalz qui désigne deux pays différents de l'ancien Saint Empire romain germanique le Haut-Palatinat, dans le cadre de la Bavière, le Bas-Palatinat ou Palatinat du Rhin, dans le cercle du Haut-Rhin, de part et d'autre du Rhin avec comme capitale Heidelberg. Le Palatinat du Rhin formait un des sept anciens électorats. L'origine de cet électorat remonte à […] Lire la suitePAYSANS GUERRE DESÉcrit par Georges LIVET • 1 731 mots La guerre des Paysans apparaît comme un des événements les plus dramatiques du premier quart du xvi e siècle. Cette grande tentative avortée d'affranchissement de la paysannerie, qui a ébranlé, outre l' Allemagne du Sud et du Centre, une partie de la Lorraine et l'Alsace, suscite des controverses passionnées quant à ses origines, l'interprétation de sa nature exacte, ses conséquences. […] Lire la suitePFLUG JULIUS 1499-1564Écrit par Jacques Vincent POLLET • 1 158 mots Humaniste, diplomate et homme d'Église, Julius Pflug fut le dernier évêque catholique de Naumburg-Zeitz Saxe, évêché fondé au x e siècle ; il fut aussi l'instrument de la politique religieuse de Charles Quint dans les années 1540 et les suivantes. C'est à de double titre qu'il est entré dans l'histoire. Issu d'une ancienne famille de chevaliers qui servit les ducs de Saxe et les Habsbourg, il n […] Lire la suitePHILIPPE DE SOUABE 1177 empereur germanique 1198-1208Écrit par Universalis • 493 mots Empereur germanique 1198-1208, né vers 1177, mort le 21 juin 1208 à Bamberg auj. en Bavière. Fils cadet de l'empereur Frédéric I er Barberousse 1122-1190, Philippe se destine à l'Église. Après avoir été prévôt de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle, il est élu évêque de Würzburg en 1190. Il abandonne cependant sa carrière ecclésiastique peu après la mort de son frère Frédéric, en 1191. Son fr […] Lire la suitePILLNITZ DÉCLARATION DE 1791Écrit par Ghislain de DIESBACH • 848 mots Observateurs narquois et secrètement ravis des embarras de Louis XVI, l'empereur Léopold II et le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II, finissent par s'inquiéter de l' anarchie » qui règne en France et menace, par la contagion de l'exemple, de s'étendre à toute l'Europe. Contre une Assemblée qui prétend exercer partout des droits, ils veulent rappeler les leurs, défendre ceux des princes possessi […] Lire la suitePRUSSEÉcrit par Michel EUDE • 8 240 mots • 6 médias Un État qui se forme lentement, péniblement, par le développement parallèle de deux territoires pauvres à l'est de l' Allemagne. Une dynastie qui réunit ces territoires en 1618 et qui en fait, en près de trois siècles, une grande puissance allemande, européenne, mondiale. Une fin misérable et brutale qui raye de la carte le nom même de cet État telle apparaît l'histoire de la Prusse. Les ambiguï […] Lire la suiteRATISBONNEÉcrit par François REITEL • 467 mots • 1 média La plus importante des villes danubiennes allemandes. L'histoire et le développement de Ratisbonne Regensburg sont étroitement liés au sort des pays danubiens. À l'époque celte, une agglomération existait déjà Radaspona. Mais ce sont les Romains qui firent la fortune de la ville. S'installant sur la boucle du Danube, ils exploitèrent cette situation géographique. Marc Aurèle fit édifier un gig […] Lire la suiteRÉFORMEÉcrit par Bernard VOGLER • 8 482 mots • 3 médias Dans le chapitre "Naissance et diffusion du mouvement" … C'est dans l'Empire allemand que le mouvement spirituel qui aboutit à la Réforme est apparu sous l'impulsion d'un moine augustin saxon, Martin Luther 1483-1546. Depuis son entrée au couvent, Luther poursuivait un combat douloureux pour acquérir la certitude de son salut. Il trouva entre 1513 et 1518, au terme d'une laborieuse pérégrination, la solution dans un passage de l'Épître de Paul aux Ro […] Lire la suiteREICHSTAGÉcrit par François IGERSHEIM • 895 mots La Diète d'Empire, ou Reichstag, est la continuation de la tradition franque des assemblées populaires auxquelles participaient les hommes libres de la tribu pour régler tous les problèmes importants. Le roi était acclamé au cours d'assemblées de ce type. Elles se sont transformées à l'époque carolingienne en assemblées de nobles et d'ecclésiastiques de haut rang, qui venaient sur ordre de l'emper […] Lire la suiteRELIGION GUERRES DEÉcrit par Jean DELUMEAU • 4 640 mots • 1 média Dans le chapitre "Luttes politiques et fanatisme religieux" … La violence des luttes suscitées aux xvi e et xvii e siècles par les désaccords religieux ne peut faire oublier que des ambitions politiques doublèrent souvent les desseins confessionnels. Si l'Invincible Armada 1588 avait été victorieuse d'Élisabeth, non seulement le catholicisme aurait été restauré outre-Manche, mais la concurrence maritime et coloniale d'un pays que l'Espagne commençait à r […] Lire la suiteRHÉNANIEÉcrit par François REITEL • 654 mots Géographiquement, la Rhénanie est une région complexe comprenant le fossé du haut Rhin Bade-Alsace - bassin de Mayence, la traversée du massif schisteux rhénan et les pays du bas Rhin baie géologique de Cologne, plaine bas-rhénane. Le fossé du haut Rhin est d'origine tectonique, d'âge oligo-miocène. Il se décompose à son tour en différents éléments collines des avant-pays montagneux colli […] Lire la suiteRODOLPHE II 1552-1612 empereur germanique 1576-1612Écrit par Universalis • 382 mots Empereur germanique 1576-1612, né le 18 juillet 1552 à Vienne, mort le 20 janvier 1612 à Prague. Fils aîné survivant de l'empereur Maximilien II et de Marie, fille de Charles Quint, Rodolphe est couronné roi de Hongrie en 1572 sous le titre Rodolphe I er , puis de Bohême en 1575 Rodolphe II. Il succède à son père en tant qu'empereur et archiduc d'Autriche Rodolphe V le 12 octobre 1576. S […] Lire la suiteROSTOCKÉcrit par Nicolas ESCACH • 710 mots • 1 média Rostock est la capitale économique et la plus grande ville du Mecklembourg–Poméranie-Occidentale avec 208 880 habitants en 2019. Elle est située en position sublittorale, à 13 kilomètres de la mer Baltique, sur l’estuaire de la rivière Warnow, en amont de la station balnéaire de Warnemünde qui constitue son avant-port et lui est rattaché administrativement . Le premier noyau urbain de Rostock naî […] Lire la suiteSAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUEÉcrit par Marcel PACAUT • 3 818 mots • 5 médias Dans le chapitre "La geste d'Otton le Grand" … L'Empire carolingien, sans dynamisme ni cohésion depuis les dernières années du ix e siècle mort de Charles le Gros, 888, avait officiellement cessé d'être une réalité politique à la mort de l'empereur Bérenger de Frioul 924. Son souvenir continuait cependant à hanter les esprits et à exalter les ambitions. Ce fut sans doute pour cette raison qu'en 962 le roi de Germanie, Otton I er le Grand […] Lire la suiteSARREBRUCKÉcrit par Antoine LAPORTE • 659 mots • 1 média Sarrebruck Saarbrücken en allemand est une ville située dans le sud-ouest de l’Allemagne, capitale et unique grand centre du Land de Sarre. La ville comptait 183 000 habitants en 2018. Elle est traversée par la rivière Sarre et son territoire communal est frontalier avec la France. La ville se situe à 180 kilomètres de Francfort et à 720 kilomètres de Berlin. Si l’occupation du site de Sarreb […] Lire la suiteSAXE-ANHALTÉcrit par Guillaume LACQUEMENT • 1 485 mots • 3 médias Avec une superficie de 20 452 kilomètres carrés et 2,23 millions d'habitants en 2017, le Land de Saxe-Anhalt en allemand Sachsen-Anhalt, dont la capitale est Magdebourg, compte parmi les plus petits Länder d'Allemagne . Le Land appartient aux régions d’Allemagne centrale caractérisées par leurs paysages naturels de moyennes montagnes, de collines et de vallées encaissées Mittelgebirge et les […] Lire la suiteSAXE histoireÉcrit par Klaus STOCK • 2 670 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les origines VIe-XIe s." … Depuis le vi e siècle, l'Empire franc était en contact avec les Saxons, qui étaient parvenus, à l'ouest, jusqu'à la basse vallée du Rhin et, au sud-est, jusqu'en Thuringe. Le premier, Charlemagne réussit après de rudes combats, de 772 à 804, à incorporer les provinces saxonnes de Westphalie, d'Engern et d'Ostphalie dans l'empire des Francs. Les évêchés francs et les abbayes occidentales partic […] Lire la suiteSCHWERINÉcrit par Nicolas ESCACH • 589 mots • 2 médias Plus petite capitale de Land d’Allemagne et deuxième ville du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale avec 95 818 habitants en 2019, Schwerin se situe au sud-ouest du lac éponyme, à seulement 37 kilomètres de la limite avec le Schleswig-Holstein. La ville est relativement à l’écart des principaux axes routiers autoroute sublittorale et ferroviaires ligne Hambourg-Berlin. Le quartier de Schelfstad […] Lire la suiteSÉLESTATÉcrit par Thérèse CHARMASSON • 241 mots • 1 média La ville de Sélestat Schlestadt, située dans le département du Bas-Rhin, apparaît d'abord comme une résidence royale mérovingienne, puis carolingienne. Elle appartient, dès la fin du xi e siècle, à la famille des Hohenstaufen ; Frédéric II fait entourer la ville de remparts et réglemente l'administration municipale. Avec Rodolphe de Hasbourg, elle devient ville libre impériale. Elle fait partie […] Lire la suiteSERMENTS DE STRASBOURGÉcrit par Bernard CERQUIGLINI • 601 mots Au soir de la bataille de Fontenoy juin 841, Lothaire, qui hérite légitimement de son père Louis le Pieux le vaste empire de Charlemagne, est en déroute. Il a été vaincu par son frère Louis le Germanique et par son demi-frère Charles le Chauve, alliés militairement. Pour l'Église, pour les clercs qui entourent les deux jeunes princes, cette victoire est un jugement de Dieu ». Par la défaite de […] Lire la suiteSOUABEÉcrit par François REITEL • 767 mots • 2 médias Région historique plus que géographique de l'Allemagne, la Souabe est composée de trois éléments naturels principaux le plateau du Wurtemberg correspondant aux pays du Neckar, la Schwälbische Alb, souvent appelée le Jura souabe, et enfin le plateau souabe, qui se prolonge par le plateau bavarois à l'est. Le plateau du Wurtemberg est hétérogène. Il s'agit d'un ensemble de petits pays Gaue éta […] Lire la suiteSPIREÉcrit par François REITEL • 429 mots Le premier établissement humain qui est à l'origine de la ville de Spire en allemand Speyer date de l'époque celte Noviomagus. Installé sur une terrasse du Rhin, il devait devenir un camp romain sous César et Drusus. La cité qui en naquit fut ravagée par les Germains puis reconstruite sous Constantin et Julien. Les Francs Saliens en firent une résidence. Dagobert transforma le temple de Merc […] Lire la suiteTRENTE ANS GUERRE DEÉcrit par Victor-Lucien TAPIÉ • 3 288 mots • 2 médias La guerre de Trente Ans 1618-1648 a été longtemps considérée, mais trop étroitement, comme une guerre d' Allemagne, sur laquelle s'est greffée, à partir de 1635, une nouvelle phase de la lutte traditionnelle entre l' Espagne et la France . Commencée en Bohême par la défenestration de Prague 23 mai 1618 et terminée par la signature des traités de Westphalie, à Münster et à Osnabrück, le 24 oc […] Lire la suiteTÜBINGEN UNIVERSITÉ DEÉcrit par Jean FAVIER • 327 mots La prospérité de l'université de Tübingen, fondée théoriquement par Sixte IV en 1476 et réellement par le comte Eberhard de Wurtemberg l'année suivante, fut assurée avant même sa confirmation par l'empereur Frédéric III 1484. Dotée dès le début de quarante maîtres et vouée par ses fondateurs au savoir, ce fut l'une des premières universités allemandes — peut-être parce que le poids des tradition […] Lire la suiteULMÉcrit par Anne PRACHE • 660 mots • 1 média La ville d'Ulm s'étend sur la rive gauche du Danube ; elle fait partie aujourd'hui du Wurtemberg à la limite de la Bavière. Au xiv e siècle, son statut de ville libre au sein de l'Empire lui permit de développer un commerce florissant. En 1397, son bourgmestre et les représentants des principales corporations jurèrent de respecter et de faire respecter les constitutions de la ville dans la maison […] Lire la suiteVERDUN TRAITÉ DE 843Écrit par Pascal BURESI • 235 mots • 1 média Signé entre Lothaire i er , Charles le Chauve et Louis le Germanique, le traité de Verdun règle la succession de leur père, l'empereur Louis i er le Pieux, qui avait réussi tant bien que mal à maintenir uni, de 814 à 840, le grand Empire que lui avait légué son propre père, Charlemagne. Entre 840 et 843, Lothaire a tenté de s'imposer comme empereur au titre des droits que Louis le Pieux lui ava […] Lire la suiteVITALIENS ou VITALIENBRÜDERÉcrit par Jean Maurice BIZIÈRE • 300 mots Issu du mot français vitailleur » qui désigne au Moyen Âge les soldats chargés de pourvoir au ravitaillement des armées puis, par extension, les navires qui approvisionnent les flottes ou les ports, vitaliens désigne aussi les pirates appelés à la fin du xiv e siècle par le duc de Mecklembourg pour se venger des échecs que le Danemark et la Hanse ont infligés aux prétentions de sa famille sur l […] Lire la suiteWEIMARÉcrit par Roger DUFRAISSE • 358 mots • 1 média Citée pour la première fois dans les sources écrites sous le nom de Wehmar, en 975, Weimar eut le statut de ville en 1253. De 1572 à 1918, capitale du duché, puis du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach, elle présentait tous les caractères d'une tranquille résidence princière dont la population ne dépassa jamais 40 000 habitants. Elle fut, aux xviii e et xix e siècles, l'un des plus brillants foy […] Lire la suiteWELFS LESÉcrit par Universalis • 744 mots Famille princière allemande, les Welfs ont pour principal rival les Hohenstaufen en Italie et en Europe centrale au Moyen Âge. Ils incluront par la suite les Électeurs de Hanovre, qui, par l'accession de George I er au trône, règneront sur la Grande-Bretagne. L'origine de la branche aînée des Welfs ou Guelfes est controversée car ce nom de baptême semble très répandu à l'époque carolingienne. L […] Lire la suiteWELSER LESÉcrit par Bernard VOGLER • 319 mots L'une des deux familles patriciennes allemandes les plus importantes par l'envergure de leurs activités commerciales et financières au xvi e siècle, l'autre étant celle des Fugger. Les Welser apparaissent à Augsbourg vers 1330. Au xv e siècle, leurs agents sont installés en Italie, en Espagne, à Genève, à Lyon et dans les ports hanséatiques. Anton 1451-1518, le premier négociant de dimension e […] Lire la suiteWESTPHALIE TRAITÉS DE 1648Écrit par Vincent GOURDON • 233 mots • 1 média Les traités de Westphalie, signés à Münster et Osnabrück, mettent fin, dans l'espace germanique, à la complexe guerre de Trente Ans qui a embrasé l'Empire puis l'Europe entière. Ils marquent un tournant historique majeur, en entérinant les échecs définitifs du projet des Habsbourg de domination universelle et du rêve de chrétienté réunifiée promu par les empereurs catholiques et les papes. Les pui […] Lire la suiteWIESBADENÉcrit par Antoine LAPORTE • 801 mots • 1 média Située dans le centre-ouest de l’Allemagne, Wiesbaden est la capitale du Land de Hesse . La ville comptait 278 600 habitants en 2017. Elle se trouve sur la rive droite du Rhin, face à Mayence elle-même capitale du Land de Rhénanie-Palatinat et près de la confluence avec la rivière Main, à 40 kilomètres de Francfort et 570 kilomètres de Berlin. Wiesbaden est fondée dans les premières années de l’ […] Lire la suiteWITTEMBERGÉcrit par François REITEL • 502 mots • 1 média Wittemberg aujourd'hui Lutherstadt Wittenberg est citée pour la première fois en 1180, lorsque les Allemands, au cours du grand mouvement de colonisation vers l'Est, construisirent des châteaux pour consolider leur domination sur les peuples slaves. Le droit urbain fut conféré à la cité de Wittemberg en 1293. Sa situation géographique sur les bords de l'Elbe et les contreforts méridionaux du Flä […] Lire la suiteWORMSÉcrit par François REITEL • 357 mots • 1 média Ayant pour origine un établissement celte du nom de Borbetomagus, la ville de Worms possède de nombreux vestiges de l'occupation romaine. Au Moyen Âge, la ville est appelée Vormatio. Il semble que la prospérité à cette époque ait été assez remarquable, comme en témoignent les édifices qui subsistent. La première cathédrale a été consacrée en 1018. Elle a été rebâtie entre la fin du xii e et le dé […] Lire la suiteWURTEMBERGÉcrit par François REITEL • 512 mots Région historique, le Wurtemberg n'a pas d'unité géographique. En effet, il s'agit de la retombée de la Forêt-Noire avec un ensemble de couches secondaires s'inclinant vers l'est. Grès Trias, marnes et calcaires Lias et Jurassique relaient d'ouest en est les roches cristallines de la Forêt-Noire. L'ensemble est découpé par le Neckar et ses affluents en Gaü. Du lœss ou du limon lœssique saupoud […] Lire la suiteWURTZBOURGÉcrit par Pierre VAISSE • 1 131 mots • 1 média Ville allemande de 131 300 habitants en 2006, Wurtzbourg, située sur le cours inférieur du Main en allemand Würzburg, est la capitale du district de Basse-Franconie en Bavière. Elle est la résidence des ducs de Franconie dès le vii e siècle ; selon la légende, le duc Gosbert aurait été baptisé par saint Kilian, moine irlandais venu d'Écosse, qui aurait subi le martyre en 689. En 742, saint Boni […] Lire la suiteZINZENDORF NICOLAS LUDWIG comte de 1700-1760Écrit par Bernard VOGLER • 563 mots Le fondateur de l'Église des frères moraves tient une place considérable dans le renouveau religieux du xviii e siècle. Issu d'une famille autrichienne protestante réfugiée en Saxe, le comte de Zinzendorf est le représentant de ces grands seigneurs qui ont pris en charge les destinées du piétisme. Filleul de Spener, il est élevé dans un luthéranisme tourné vers la vie pratique, tout en conservant […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À 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articlesAÉROGLISSEURS ou VÉHICULES À COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS1 articleENFANTS À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAÎTRES À L'ŒILLET fin XVe-déb. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, série télévisée4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François René de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico García Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ŒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 à nos jours210 articlesROME, des origines à la République1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 à 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio à Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ŒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser européen à électrons libres et à rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 à nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 à 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 à 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 à 194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola Jeudi 13 janvier 2000, Sexualité féminine et désir d’enfant » S. Faure-Pragier Le désir d’enfant comme substitut du pénis manquant une théorie stérile de la féminité Ayant entrepris, depuis une dizaine d’années, une recherche psychanalytique sur l’infertilité féminine, il me parait possible aujourd’hui d’interroger la description de la féminité proposée par Freud, à partir de 1925, avec laquelle je me trouve en désaccord, à causes de mes découvertes cliniques. Je résumerai donc rapidement celle-ci, puis je préciserai les dénis qu’opère, à mon sens la théorie freudienne, et qui ressemblent à ceux qui caractérisent le discours des patientes souffrant de stérilité. Je tenterai d’expliquer les raisons pour lesquelles Freud a brusquement modifié sa conception d’un Oedipe universel. Je proposerai enfin une conception, à mon avis plus féconde, du développement heureux du féminin-maternel aujourd’hui. Recherches sur la stérilité féminine Avoir un enfant suppose la conjonction heureuse de différents paramètres chez les deux membres du couple certes, le corps peut empêcher la conception, mais le psychisme joue souvent un rôle majeur. Causes ou effets du diagnostic de stérilité, des perturbations psychiques peuvent justifier une psychothérapie, voire une psychanalyse. A travers différentes expériences cliniques, je tenterai de mettre à jour les conflits qui risquent d’entraver la réalisation d’un désir d’enfant. En préambule, je rappellerai que la problématique qui se dessine peut se rencontrer, bien sûr, sans provoquer de stérilité ; la naissance de l’enfant peut alors apaiser ou non les conflits que je vais décrire. L’étude clinique de l’infécondité évoque ce que P. C. Racamier 1995 décrit comme “incestuel”. Les patientes infécondes, que l’on peut globalement considérer comme des “névroses de caractère”, semblent organisées de manière défensive à l’égard d’un noyau dépressif. La souffrance narcissique n’est pas ressentie consciemment, mais fait l’objet d’un déni qui s’exerce à l’égard du fonctionnement psychique dans son ensemble. Ce déni porte sur la vie pulsionnelle. Pour A. Green 1993, il s’agit, dans ces pathologies, d’utiliser le clivage et la négation de l’image, qui entraînent un sentiment d’insuffisance et de manque, pour “obturer les expressions d’une pulsionnalité redoutant toujours de s’exprimer, sans médiatisation, et comme telle, susceptible de mettre en péril l’idéalisation de soi”. Ainsi, s’agirait-il d’isoler, plutôt que de refouler, la vie pulsionnelle. Le désir insatisfait d’enfant aboutirait à un sentiment de privation déclenchant la violence pulsionnelle .Celle-çi étant souvent intolérable, on comprend que les traitements médicaux demandés aient un caractère de nécessité et d’urgence pour l’intéressée. Chez ces femmes, la relation à la mère domine les entretiens. Elle est le principal objet d’un amour forcément déçu. C’est pour lui plaire qu’il faudrait avoir un enfant, mais celui-ci, dans leur fantasme inconscient risquerait de les détruire. La mère, ressentie comme puissante par ses maternités, exerce une emprise qui provoque une rage envieuse. En revanche, ne paraissant pas soumise au père qui ne compte guère pour elle, cette mère ne donne pas la représentation de la féminité à laquelle une fille doit pouvoir s’identifier afin de désirer son père, dans un mouvement odipien qui lui permettra plus tard d’aimer d’autres hommes. Ici, la mère n’a pas besoin du père, semble-t-il, et elle investit exclusivement ses enfants considérés comme des prolongements d’elle-même, sans reconnaître leur existence propre. On est frappè par la fréquence des éléments transgénérationnels la mére à souvent vécue une souffrance analogue, échouant elle-même à combler la grand-mére toujours inassouvie. Ailleurs la mére souffre du rejet du grand-pére qui préfére un fils, et manifeste une envie du penis source de blessure narcissique profonde que sa fille tente en vain d’apaiser. Si bien que la question de la réalité historique sur laquelle il est si difficile de se prononcer, parait ici plus claire plusieurs générations de femmes sont impliquées pour aboutir à l’inconception. D’ailleurs la faiblesse du refoulement entrave l’organisation des fantasmes originaires qui ne se retrouvent pas à l’origine d’un remaniement suffisant de la réalité. Échouant ainsi à se distancier de l’imago maternelle, nos patientes demeurent dans une relation où l’homosexualité inconsciente reste primaire. Elle n’est pas liée, comme l’homosexualité secondaire, à l’identification au père dans la relation à trois qui définit la situation odipienne. La carence paternelle entrave la structuration du psychisme qui demeure enfermé dans une relation essentiellement duelle. Ainsi fait défaut l’image d’une mère féminine tournée vers un homme, tandis que l’imago maternelle archaïque occupe l’espace psychique et empêche la fille de s’identifier elle-même à une maternité qui l’aliène et qu’elle a besoin d’attaquer pour se sentir relativement indépendante. Avec l’importance de l’homosexualité, nous insistons sur l’impact de l’identification à une mère acceptant sa féminité pour assurer une évolution normale de la sexualité féminine. Le père occupe souvent une place marginale dans le psychisme de nos patientes ; il ne serait qu’un simple instrument de conception pour la mère, pensent-elles. Elles en viennent même à déprécier cet homme qui n’a pas pu s’imposer. Si le père joue un rôle habituellement séparateur du couple mère-bébé, il semble, dans nos cas, l’avoir fait insuffisamment, ne réclamant pas pour lui une part du temps de la mère et se soumettant au contraire à celle-ci. Pour nos patientes, il apparaît souvent comme un enfant de plus, et non pas comme celui qui impose un certain ordre, une loi qui sépare les générations. Il existe donc un déni, bien souvent mime une “communauté du déni”du rôle du père. Absent ou indifférent à son enfant, il a laissé à la mère la possibilité de reporter sur ce dernier tous ses investissements, ici plus narcissiques qu’érotiques Aussi, en l’absence de structuration odipienne suffisante, le Surmoi est-il défaillant, remplaçè par un Idéal du Moi assez conventionnel et persécuteur. Le fonctionnement psychique est peu investi, pauvre en fantasmes et en rêves, l’action étant privilégiée .On ne s’étonnera pas du choix de traitements médicaux pénibles, tant temporiser parait inacceptable à ces patientes Ainsi ce n’est donc pas une problématique hystérique que j’ai rencontrée, contrairement à mon attente. Ce n’est pas un enfant odipien qui ne peut être conçu, mais un bébé fait avec la mère, par la mère, et dessiné paradoxalement à tenter de se séparer d’elle. Ne pouvant s’identifier à une mère qui serait une femme -une amante-, mes patientes veulent être mères pour cesser d’être filles, ce qui échoue, sans doute aussi du fait de la violence des projections de leur hostilité inconsciente sur l’enfant imaginaire. Le déroulement de la thérapie est assez typique de ce genre de situation. La patiente, qui accepte avec difficulté de parler de sa stérilité, veille soigneusement à ne pas s’engager dans une relation affective. La crainte de dépendance et le risque que comporte pour elle tout lien affectif, sont ici au premier plan et provoquent une défense contre l’amour de transfert. Rencontrer un analyste permet souvent, par des prises de conscience pourtant limitées, l’ébranlement du système défensif de l’inconception. Une prise en charge assez brève aboutit alors soit à une grossesse soit à un renoncement. “Guérir” une stérilité n’est pas toujours “faire” un enfant. Accepter le refus jusque-là inconscient de la maternité peut être aussi l’issue la plus favorable à cette situation d’infécondité dont il faut rappeler qu’elle n’est pas une maladie. Encore faut-il que médecins et intéressées acceptent de prendre en compte l’importance de l’inconception dans les aléas de la procréation. La cure analytique permet l’évolution de ces patientes. Dans l’inconception, il semble y avoir une absence d’investissement narcissique de l’appareil reproductif et sexuel dans son ensemble en rapport probable avec un défaut d’investissement par la mère de ces capacités chez sa fille. La réceptivité et la capacité de contenir, marquées de passivité, sont pour cela refusées généralement consciemment, sans qu’apparaissent au sujet les conséquences de ce refus sur sa fécondité. C’est le réinvestissement d’un cadre contenant, à travers, souvent, la réceptivité de l’analyste, qui permettra la guérison de la stérilité. L’interprétation en termes de sentiment de castration doit se limiter longtemps à la blessure narcissique. La réintroduction du père libère la fertilité de la patiente, sans que pour autant, la rivalité odipienne avec la mère puisse encore être mise en représentation. La théorie freudienne de la féminité Il est temps de revenir maintenant à Freud. Le déni du rôle paternel et la carence du fantasme de scène primitive chez mes patientes, m’ont évoqué les femmes qu’il a décrit. dans ses travaux tardifs. Alors comment expliquer la rencontre, inattendue au cours de notre recherche, entre les conceptualisations élaborées chez des patientes atteintes de stérilité et celles du statut métapsychologique de la femme tel que Freud le formule dans ses textes rédigés à partir de 1929 . Bien que les conceptions de Freud ne se soient pas appuyées sur l’étude clinique de patientes stériles, ses descriptions, si controversées, s’appliquent justement à leur cas. Que penser d’une telle rencontre ? Y aurait-il, entre Freud et nos patientes un trait commun ? Partageraient-ils un même déni du féminin ? Nous tenterons de défendre cette hypothèse La description du lien préodipien mère-fille dans les écrits des années 30 est en accord avec mes observations. Le père n’y existe guère comme intrus peut-être, mais jamais comme rival. Il n’y a que mères et filles en présence, jusqu’au moment où, pour Freud, la fille peut éventuellement entrer dans l’Oedipe .Le moteur de cette évolution serait la seule déception de ne pas posséder de pénis. Il en résulterait que le père ne serait désiré que comme “prolongement” d’un pénis, aux fins de procurer un enfant, désiré non pour lui-même, mais comme substitut du pénis manquant. Dans une première phase correspondant au monisme phallique, où le vagin serait ignoré dans les deux sexes, Freud insiste sur la difficulté de l’évolution de la fillette et décrit la fille “comme un petit homme”. Elle va devoir quitter cet état agréable pour accepter celui de femme. Il lui faudra donc “changer de sexe”, changer de zone érogène – le clitoris masculin doit être abandonné pour le vagin -, changer de buts pulsionnels en renonçant à l’activité pour la passivité, changer surtout d’objet. Pourquoi la mère tant aimée se retrouvera-t-elle haïe ? Ce n’est pas, à ce stade, par rivalité, car Freud rejette l’explication constitutionnelle de l’Oedipe il n’y a pas d’instinct qui pousserait la fille vers le père. Ainsi, ce n’est pas l’Oedipe qui provoque le changement d’objet, mais l’inverse c’est parce que la fille se détourne de sa mère qu’elle investit son père. La cause majeure en est la découverte de sa “castration”, l’envie du pénis un jour aperçu, “elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir”. Ainsi, la femme “reconnaît le fait de sa castration” et développe l’hostilité à l’égard de la mère qui en est rendue responsable ; celle-ci se double de mépris quand elle prend conscience que “la mère aussi est châtrée”. Désirant un pénis, elle se rabat sur un projet d’enfant, et pour cela, se tourne vers le père. L’enfant réparerait la castration qui serait le moteur principal du changement d’objet d’amour. Si bien que l’image de la femme se modifie. Elle n’est plus l’être autosuffisant, inaccessible, envié par l’homme amoureux que Freud décrivait en 1914. Brusquement elle est devenue un être blessé, victime d’une infériorité d’organe, que l’homme méprise et qui se méprise elle-même. Quant à sa jouissance, elle va devoir abandonner sa source, le clitoris, le “petit bois nécessaire à l’allumage”. Tout petit pénis embryologique, Freud ne doute pas que la femme ne le compare au grand et ne le juge inférieur. Elle l’abandonnerait en quelque sorte par dépit, renforçant un interdit masturbatoire qui est, lui, semblable à celui du garçon. L’Œdipe apparaît alors comme le calme après la tourmente “elle entre dans l’Œdipe comme dans un port” et elle n’aura aucune raison psychique d’en sortir. L’Œdipe échappe au destin masculin et, en l’absence de sa dissolution, le Surmoi, héritier du complexe, n’apparaîtra pas aussi puissamment que chez l’homme. La femme, être inférieur, reste ainsi, en l’absence de surmoi développé, un être jaloux par envie et vaniteux par compensation, tenté d’affirmer dans un “complexe de masculinité” la présence, malgré tout, de ce pénis absent convoité. Cette théorie pourrait-elle s’appliquer au défaut de l’Oedipe de mes patientes ? — Est-ce le désir d’enfant qui leur aurait manqué ? Certes non, puisqu’elles acceptent dans ce but les traitements les plus éprouvants .Mais ce désir ne les éloigne pas de leur mère pour les tourner vers leur père .Au contraire, vouloir un enfant correspond à un espoir d’autonomie à l’égard d’une mère qu’elles ressentent comme toute puissante et n’investissant .qu’elles, leurs filles ? — Est-ce alors l’envie du pénis qui aurait fait défaut à ces femmes infécondes ? Non plus, mais l’envie du pénis n’est pas, chez elles, une étape vers le père et la féminité. Elle est, au contraire l’expression d’un refus du féminin. Ne pouvant admettre une passivité qui les soumettrait encore à leur mère, elles tentent de lui échapper par une activité pseudo-masculine qui est défensive. Il s’agit d’une revendication phallique liée à l’échec de la féminité, et visant à conforter le narcissisme. Faut-il alors critiquer la théorie de Freud ? Pourquoi pas ? Je ne reviendrai pas sur certaines objections classiques .On sait combien cette théorie du monisme phallique et la méconnaissance du vagin qu’elle suppose, a été critiquée avec pertinence, en particulier dans les travaux de Janine Chasseguet-Smirgel 1984 qui relève de multiples représentations du vagin chez l’enfant dans le matériel de Freud. Le vagin et le désir de pénétration qu’il implique sont bien présents chez le petit Hans. Dans Les deux arbres du jardin, J. Chasseguet-Smirgel 1986 expose de façon lumineuse l’impasse de la castration féminine comme moteur de l’Oedipe. Je voudrai insister surtout sur le vaste déni qu’opère la théorie freudienne. Dés 1925, Freud annule le rôle fondateur du désir de la fille pour le père. L’Oedipe cesse d’être universel, ce qui prévaut, c’est l’anatomie. Freud opère ainsi un retour vers sa Neurotica, dont l’abandon lui avait pourtant permis de découvrir l’inconscient. A nouveau, il situe hors de la réalité psychique, dans la réalité externe, la cause d’un mouvement psychique. Ce fût autrefois la séduction par l’adulte, c’est maintenant la matérialité du manque de pénis. Pour Freud, c’est cette perception qui est cause de l’éloignement de la fille, rejetant brusquement une mère dont elle reconnaît la castration. Voila le motif du changement d’objet. L’amour se tourne vers le père, seulement comme pourvoyeur d’un enfant lui-même substitut du pénis manquant. Que de déplacements ! Ainsi Freud dénie-t-il le désir des parents l’un pour l’autre La femme n’a pas de jouissance elle subit le coït. Elle n’a pas d’amour pour son mari ; ce qu’elle désire, c’est l’enfant. Ainsi se trouvent déniés tant l’Oedipe de la fille que celui du garçon. Si l’enfant, pour Freud — surtout le garçon — est le seul apte à combler le désir féminin, on voit combien la théorie lui évite maintenant la confrontation à un père odipien. Pourquoi le garçon rivaliserait-il avec lui puisque le père est si peu désiré de la mère, n’ayant que le statut d’un intermédiaire délaissé sitôt obtenu l’objet convoité qu’est l’enfant ? Celui-ci n’a pas à ressentir d’impuissance, à se désoler de ne posséder qu’un petit pénis incapable de satisfaire la mère la théorie fait de lui, malgré sa faiblesse, l’objet privilégié de ce désir. Chez Freud, il n’y a plus de femme amante qui délaisserait un moment son fils pour obéir à son amour pour son mari. L’absence de “censure de l’amante” Braunschweig D. et Fain M., 1975, le déni de la jouissance de la femme, font de l’enfant le partenaire privilégié, réalisant ainsi une grande victoire narcissique sur la castration. Faut-il voir, dans cette répudiation du conflit des générations, devenu inutile dès lors que l’enfant est d’emblée victorieux, un déni de la castration ? Est-ce cette certitude d’être le seul objet susceptible de combler la mère qui donne à Freud la liberté de transgresser la morale traditionnelle en inventant la psychanalyse ? Hypothèses sur les causes de ce bouleversement théorique Pourquoi Freud a-t-il ainsi abandonné son savoir concernant le père libidinal excitant de la fillette, pourtant si clair dans. Un enfant est battu Freud, 1919. Dans les textes de 1925 rédigés quelques années, seulement, après le précédent, des éléments historiques, récemment révélés, semblent confirmer notre critique de la “deuxième théorie freudienne de la féminité”. On peut ainsi situer avec Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes Freud, 1925, un tournant majeur de la pensée de Freud concernant la sexualité féminine. L’explication anatomique qu’il propose alors, et qui modifiera, nous le verrons, sa conception de l’Œdipe et du lien au père, ne se situe pas dans la continuité de ses théories sur la sexualité. Contrairement à d’autres remaniements théoriques, cette nouvelle élaboration ne paraît pas induite par une nécessité interne à la mise en jeu des équilibres dynamiques et elle frappe par sa soudaineté. A la suggestion d’une connaissance refoulée du vagin, Freud rétorqua le 8 décembre 1924 à K. Abraham “Je ne sais absolument rien à ce sujet. Aussi bien, j’avoue en général volontiers que l’aspect féminin du problème est pour moi extrêmement obscur !” Or, quelques mois plus tard, Freud “sait”. Il a découvert une explication cohérente grâce à laquelle il organise le développement de la féminité. Vision soudaine de l’explication causale, qui préfigure celle-ci la vision, par la fille, du sexe masculin bouleverse son identité ; la certitude de sa “castration” provoque l’immédiate envie du pénis. Elle a vu cela, elle sait qu’elle ne l’a pas, elle veut l’avoir ». Brutalité du changement, renvoyant à la soudaineté de l’explication apparue à Freud. On voit que l’envie du pénis est le moteur de toute cette évolution. La lecture du livre de Peter Gay 1988 nous avait mis sur une voie nouvelle Pragier G et Faure-Pragier S., 1993 puisqu’il signale que Freud avait pris Anna en analyse, en 1918 – ce que nous savions vaguement par une lettre adressée à E. Weiss en 1935. A l’issue de son analyse, on sait qu’Anna avait fait, le 31 mai 1922, une conférence sur Fantasmes de fustigation et rêverie diurne. Or le texte Un enfant est battu, Freud, 1919 portait sur le même thème. Faut-il y voir déjà une influence du cas clinique d’Anna ? Celle-ci aurait été intégrée dans la pensée de son père, qui poursuivait alors sa recherche sur le développement odipien. Dans sa conférence de 1922, Anna présente en trois étapes le fantasme de fustigation entraînant un paroxysme de plaisir onaniste. Le premier stade est celui de l’amour incestueux père-fille. Par régression à l’organisation sadique anale, il se transforme en scènes de fustigation pour exprimer “Father loves only me”18 . Les fantasmes datent de l’âge de 5-6 ans, avant l’entrée à l’école. Puis ils font place, vers 8-10 ans, à de “belles histoires”, que l’enfant ne relie pas aux fantasmes précédents. Pour la biographe E. Young-Bruehl, l’analyse montre alors une identité de structure “entre deux événements psychiques”, qualifiés d’analogiques par Anna. Dans son texte, les belles histoires commencent par une faute, commise par un jeune homme faible, qui se trouve alors à la merci d’un homme fort et plus âgé. Dans des scènes de plus en plus tendues, le jeune homme est menacé de châtiments, jusqu’à une scène finale de réconciliation et d’harmonie dans laquelle il obtient son pardon. Pour Anna, “dans le fantasme de fustigation, ce sont les pulsions sexuelles directes qui sont satisfaites, tandis que dans les belles histoires, ce sont les pulsions à but inhibé, comme Freud les nomme, qui trouvent leur satisfaction”p . Elle tentera donc de privilégier les histoires, d’abord par l’écriture de nouvelles et de poèmes, puis par le travail psychanalytique. Rappelons que pour Freud, en 1919, le rôle masculin tenu par la rêveuse n’est pas synonyme de comportement viril, ni d’homosexualité, mais, au contraire, moyen d’échapper à la sexualité. Anna arrête l’analyse avec son père en 1922, elle sera contrainte de la reprendre en 1924, après la réapparition des “fantasmes” contre lesquels son moi lutte avec énergie. Elle développera ce rôle du Moi dans son livre de 1936, Le Moi et les mécanismes de défense. Si Anna combat ses sentiments odipiens, son père est dans une position différente. L’amour excessif de Freud pour Anna ne semble pas le culpabiliser. Bien au contraire, Freud exprime son désir de la garder toujours avec lui. La désignant comme son Antigone, il est visible qu’il se nomme lui-même Œdipe, et, ne voulant pas se crever les yeux, détourne plutôt le regard. On a vu que dans sa lettre à E. Weiss, il considère même cette analyse comme une réussite. C’est une réussite en tout cas pour lui, qui a tant souhaité conserver la présence aimante d’Anna ! Déjà, éloigner Jones d’Anna ne semble avoir créé en lui aucun conflit. En 1914, elle a 18 ans. Freud écrit à Jones pour lui dire que son intérêt pour Anna est déplacé ; elle est trop jeune et ne s’intéresse pas encore aux hommes. Il écrit aussi à Anna, le 16 juillet 1914 “Je n’ai aucune intention de t’accorder la liberté de choix dont ont joui tes sours… Les regrets que j’éprouverais à t’avoir loin de moi en Angleterre, je refuse de les prendre en compte, ils m’empêcheraient d’examiner les autres aspects du problème”.22 En 1915, il écrit à Ferenczi 8 avril 1915 qu’il souhaitait qu’Anna échoue à son examen d’institutrice pour la garder près de lui “Anna travaille dur pour l’examen, synonyme pour elle d’un poste d’institutrice, mais, heureusement, elle échouera à cause de sa voix” épreuve de musique. À la fin de la première analyse, il confie à Lou, en mars 1922 “Ma fille Anna me manque beaucoup aussi elle est partie le deux de ce mois pour Berlin et Hambourg. Il y a longtemps que je la plains d’être encore chez ses vieux… Mais, d’autre part, si elle devait vraiment s’en aller, je me sentirais aussi appauvri que je le suis en ce moment, par exemple, ou que s’il fallait renoncer à fumer.”24 Or on sait que Freud, malgré son cancer de la mâchoire, ne put jamais se résoudre à abandonner ses cigares . On comprend que Freud ait évité d’affronter sa responsabilité dans la pérennité des sentiments d’Anna. C’est la solution par la théorie ! L’anatomie est devenue la responsable .Freud innocente le père qu’il fût et absout alors tous les pères. Prendre la mesure de la force des sentiments odipiens non résolus chez sa fille paraît avoir un lien chez Freud avec la brusque prise en compte de “la différence anatomique entre les sexes “ qui apparaît comme une défense opportune. Face à la persistance de l’attachement d’Anna et de son “complexe de masculinité” Freud construit une nouvelle théorie de la féminité l’Œdipe n’est pas originaire chez la fille, contrairement au garçon. Ce qui est à l’origine, c’est le manque de pénis, “le destin, c’est l’anatomie”. Ainsi, la masculinité de la fille n’est plus la conséquence de la résolution insuffisante de l’Œdipe. Bien au contraire, c’est l’anatomiequi provoque chez la femme, ” qui doit accepter sa castration “, une opposition, un complexe de virilité. Quant à l’Œdipe, il sera secondaire, réparateur même, la fille ne se tournant vers le père qu’en tant que prolongement d’un pénis capable de lui fournir l’enfant, substitut du pénis absent. L’amour d’Anna pour son père serait-il le meilleur destin de la féminité? L’envie du pénis est devenue la responsable majeure du développement libidinal de la femme. Le complexe de masculinité qu’elle produit peut perturber les relations de la fille avec les autres enfants et, surtout, avec sa mère. C’est celle-ci, en effet, et non plus le père, qui est maintenant au premier plan “c’est presque toujours la mère qui est rendue responsable du manque de pénis” ; la jalousie qui apparaît alors s’adresse à un “enfant préféré par la mère” et non au père. Le complexe de masculinité qui suit la déception odipienne n’est alors qu’une régression au stade précoce de fixation liée à l’envie du pénis. “Elle renonce au désir de pénis pour le remplacer par le désir d’enfant et, dans ce dessein, prend le père comme objet d’amour… Lorsque, plus tard, ce lien au père fait naufrage et doit être abandonné, il peut céder devant une identification au père par laquelle la fille revient au complexe de masculinité auquel elle se fixe éventuellement. Dans un mouvement inverse à celui qui lui fait abandonner la réalité de la séduction avec sa neurotica. Freud réintroduit le réel, l’anatomie, comme fondement de la féminité pour dénier, à nouveau, la culpabilité du père ! Toutefois, ce mouvement défensif est aussi un véritable moment auto-organisateur créateur de nouveau. Freud perçoit sans doute, préconsciemment, le déni qu’il opère en proposant cette nouvelle théorisation qui l’absout comme père séducteur. Dès 1925, le terme déni Verleugnung est inauguré. Simultanément, Freud rédige le texte La Négation, conceptualisant ainsi le mouvement psychique qui s’opère en lui, tout en s’y abandonnant. Ainsi se trouve-t-il le sujet du processus qu’il décrit pour ne pas le voir à l’ouvre et conçoit-il le procédé même du refus qu’il théorise à propos de la primauté de l’Œdipe féminin. Ainsi, “la misère ordinaire” de l’homme Freud et de son Anna-Antigone permet-elle la relance théorisante qui ira jusqu’au fétichisme et au clivage Le psychisme de l’auteur reste le terreau irremplaçable de toute découverte. Du développement réussi du féminin-maternel Après avoir évoqué le déni de la place du père chez la femme inféconde, puis dans la théorie freudienne, il me reste à préciser, dés lors, comment je conçois le développement de la féminité. 1. J’aimerai insister d’emblée sur l’importance des identifications Freud considère l’identification maternelle de la fille comme l’issue du deuil de l’espoir de masculinité. Elle est bien antérieur, à mon avis, dans sa complexité. Au delà de l’identification narcissique, le féminin s’appuie sur la représentation, conscient et inconsciente de ce que ressentent la mère et les femmes et les femmes de la famille. La fille, qui s’est identifiée à sa mère narcissiquement, ne pouvant maintenir cette illusion devant la frustration s’identifie alors à l’objet du désir de celle-ci, le père. Ce mouvement de triangulation engage le travail de symbolisation. Il lui permettra, par la suite, d’étayer aussi son féminin sur la féminité du père, qui permet à ce dernier de reconnaître et valoriser la féminité à venir de sa fillette et de l’investir, narcissiquement mais aussi libidinalement. Que penser alors de la patiente homosexuelle décrite par Freud ? Peut-on, comme lui, interpréter la passion pour une femme déjà mère, peu accessible et très féminine, comme une régression devant la déception odipienne, l’enfant désiré du père, lors de son adolescence, ayant été donné à sa mère et non à elle ? Je suivrai volontiers Freud dans sa psychogenèse. Le désir d’enfant paraît ici essentiel, le rôle masculin n’étant adopté que par dépit. L’identification au père paraît bien remplacer l’amour déçu. Mais la belle interprétation du niederkommen traduit par tomber-accoucher pourrait suggérer que la passion homosexuelle n’éliminerait en rien le désir d’enfant. Retrouvailles avec la mère originaire préodipienne comme chez les homosexuelles stériles ? Je ne le crois pas, car dans la rencontre qu’elle fait du père, tandis qu’elle se promène avec “la dame”, le geste de mépris de celui-ci paraît déterminant dans sa tentative de suicide. Le père resterait-il alors l’objet odipien ? Comment expliquer dans cette hypothèse la passion homosexuelle ? Le saut du pont évoque métonymiquement l’accouchement. La jeune fille rêve d’enfants et Freud élabore le caractère trompeur à son égard de ses rêves “menteurs”. Et s’ils étaient sincères ? Freud ne peut associer désir d’enfant et homosexualité, celle-ci étant dans sa théorie mue par une identification au père qui empêcherait celle à la mère. A notre avis, cependant, jouer le rôle viril pourrait ne signifier qu’un détour. Freud enfin, dans sa théorisation, doute de la sincérité – encore – du caractère platonique de l’amour pour la dame. Dans son contre-transfert, il est possible qu’il rejette cette patiente puisqu’elle refuse la psychanalyse. Après l’aventure de Dora, Freud se méfie. Mais si le transfert sur un homme, lui paraît impossible, la patiente n’aimant que les femmes, d’où proviennent les rêves “menteurs” qui exprimeraient le désir de le tromper, lui ? Et s’il faut le tromper, n’est-ce pas comme père et celui-ci ne resterait-il pas alors l’objet de l’investissement de la jeune fille, en dépit de ce deuxième choix d’objet du même sexe ? Je proposerai donc de faire crédit à sa jeune patiente. Oui, son amour est platonique. Oui, elle désire toujours un enfant. Son père rejeté reste l’objet de son amour déçu ; elle veut se venger, sans doute, aussi. La mère, rivale victorieuse, préférait ses fils. Peu aimante, crainte, elle semble avoir interdit à sa fille l’identification à la féminité. Ne peut-on alors considérer qu’à travers la passion pour une femme qui ressemble à la mère, et possède une riche sexualité, la jeune fille cherche à atteindre son propre idéal ? L’identification à la mère séduisante lui étant interdite, ce serait alors par l’amour qu’elle tenterait de l’acquérir. On se trouve contraint de compléter, dans la théorie freudienne, le jeu de l’amour et de l’identification. L’amour pour l’objet-mère, dans l’homosexualité primaire, permet à la petite fille de sortir de l’identification primaire. Puis l’identification secondaire succède à l’amour déçu grâce à l’identification au père. Dans un troisième temps, l’amour d’objet homosexualité pourrait être un moyen de réussir une identification féminine interdite. Ce serait aimer pour s’approprier, à travers l’objet, une qualité enviée, aimer pour parvenir à s’identifier à la femme capable de séduire le père. Dans ce cas, les rêves de maternité pourraient exprimer la permanence de l’ancienne aspiration. La qualité de l’homosexualité primaire sert de base au narcissisme. L’amour pour le père, dépend de la reconnaissance de la castration de la mère, mais à la condition que celle-ci admette que le père puisse la compléter. Elle doit aussi reconnaître la féminité de sa fille. S’identifier à une mère qui n’est plus toute-puissante, mais désirante à l’égard de son mari, permet à la fille de se tourner vers le père. Celui-ci doit à la fois séparer mère et fille ce qu’il ne fait pas dans les cas de stérilitémais aussi, avec la mère, reconnaître l’attrait de sa fille en tant que femme ce qui manque à se produire chez Freud. L’illusion odipienne doit prendre consistance pour que l’Oedipe soit atteint “comme un port”. Il faut aussi que la mère ait désigné le père comme objet de son désir et que celui-ci ait reconnu sa fille comme féminine. Le mouvement de l’enfant lui-même qui demanderait directement au père de pallier sa castration, principal mouvement organisateur pour Freud, implique, à notre avis, la prise en compte de la complexité du jeu préalable de l’amour et de l’identification. Alors existe-t-il une angoisse de castration féminine ? Pour Freud, il n’y a que complexe de castration, puisque la castration chez la fille parait “déjà réalisée”. Aussi, n’est-elle pas efficace pour “sortir de l’Oedipe”, ce qui entraînerait l’absence de Surmoi odipien. Pour M. Klein, elle existe comme crainte d’être détruite à l’intérieur en perdant sa capacité à faire des bébés, en rétorsion de ses propres agressions du corps maternel. Pour M. Cournut, l’angoisse de castration s’appliquerait à l’homme, que la fille craindrait de châtrer par sa jouissance. F. Duparc 1992 est de son avis, mais affirme la possibilité de l’angoisse de castration chez la femme. L’issue en serait du côté du père qui, outre son rôle séparateur, offrirait à sa fille, dans les cas heureux, la possibilité de s’identifier à la féminité de son père. C. Couvreur 1994 insiste sur la féminité acquise par identification à l’objet odipien du père, ou aux femmes aimées par lui mère du père, sours, mais aussi mère de la patiente. Féminité de la mère, féminité du père on voit que c’est du côté du refus du féminin que s’enracinent – comme chez les hommes – les achoppements d’une passivité réceptrice érotisée Freud y insiste dans Analyse sans fin, analyse avec fin. Cependant, il pense cette difficulté comme -à nouveau- anatomique. C’est le “roc du biologique”. Le caractère caché du sexe féminin entraîne un intérêt profond pour l’intérieur et l’éprouvé, doublé d’une certaine incertitude. Aussi le désir féminin s’exprime-t-il d’abord par un “trouble” terme signifiant de son imprécision pour la femme. L’amour ne s’en distingue guère. pas toujours, Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour étayer ces considérations théoriques, je rappellerai le rôle érotique des “récits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. Rêver à la passion semble entraîner un plaisir compulsif, souvent culpabilisé, voire secret chez des femmes même “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetées, elles, par les hommes. L’assomption du féminin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sûr, et la complexité du “devenir femme” reconnaît des éléments aléatoires qui réveillent des traces mnésiques érotisées. Celles-ci provoquent alors des mouvements d’auto-organisation, même tardive, du féminin Pragier G. et Faure-Pragier S., 1990. 2. Féminité et passivité La passivité est-elle originaire ? Je le pense et rejoins ici la conception de Jacques André 1995, différente de celle de Freud parce que remontant à l’étape infantile, qui décrit une passivité première – une féminité – dans les deux sexes. Freud évoquait déjà le rôle excitant du “commerce de l’enfant avec celui qui le soigne” et le prend, inconsciemment, comme objet d’amour – comme objet sexuel. Les attouchements répétés pendant les soins, l’énigme qui s’impose ainsi à l’enfant, stimulent sa libido dans une “séduction originaire ” comme le propose J. Laplanche.1987 Le nourrisson n’est pas un objet vierge recevant sans initiative ces stimuli. Cependant une part importante de jouissance passive marque ces premiers temps, où l’objet se distingue à peine lorsqu’il vient à manquer, stimulant alors, dans l’attente et la motricité inopérante, toute une activité de fantasmatisation. Le bébé se trouve confronté à de nombreux messages paroles, gestes, manière de le tenir, etc. qui émanent de son environnement. Ce monde est en outre infiltré de significations inconscientes, y compris pour l’adulte qui méconnaît, pour une part, le sens du désir qui le porte vers son enfant. Les capacités de compréhension de celui-ci se trouvent débordées par cette “violence fondamentale” qu’il subit ainsi nécessairement et qui le séduit. Pour J. André, “l’être-effracté de l’enfant séduit, anticipe et profile l’être-pénétré de la féminité”, ce qui rend caduque l’interrogation classique sur la méconnaissance du vagin dans les deux sexes. Pour l’adulte, ce dedans ne peut être méconnu, et c’est son savoir qui est imposé au psychisme de l’enfant. Cette féminité originaire laisse place, plus tard, au monisme phallique qui, chez le garçon, présente un avantage défensif majeur alors que chez la fille, le passage à la phase active peut être transitoire et la passivité fait souvent retour. Lorsque l’identification féminine est possible, grâce à l’appui que représente une mère reconnaissant le rôle actif du père, la passivité peut s’intégrer avec succès. En revanche, si le père n’est pas reconnu et ne valide pas sa fille comme femme pour l’avenir, la passivité devient menaçante, car elle la livre à sa mère. C’est cette éventualité que craignent -inconsciemment- nos patientes stériles, et qui les pousse vers une attitude apparemment active, une phallicité qui doit être distinguée de l’envie du pénis. Notre clinique plaide ainsi en faveur de la théorie “féminine passive” de la sexualité originaire. La féminité ne signifie pas en revanche l’abandon de toute phallicité, au sens, chez la fille, de plaisir d’action, de pouvoir, de sublimation. Dans la cure, interpréter en terme d’envie du pénis serait souvent une erreur risquant de rendre l’analyse interminable. 3. Le changement d’objet Freud interrogeait le motif d’un changement d’objet, de la mère au père, chez la fille. La mère lui paraissait abandonnée soudainement du fait de la déception produite par la perception de sa “castration” .Dans les cas normaux, à mon sens, on ne peut chercher de cause au du changement car il ne se produit pas de changement d’objet, mais seulement des modifications d’investissements. L’objet tiers, le père, est présent d’emblée dans le désir de la mère qui vise un autre que l’enfant. Le père est alors désiré par identification hystérique précoce à la mère, grâce aux mécanismes d’introjection et à la constitution des objets internes. Mais la mère n’est pas délaissée pour autant, contrairement à ce que décrivait Freud .Le lien est conflictualisé Comme les hommes, les femmes tirent bénéfice à intégrer cette composante comme les deux versants de l’Oedipe. Une certaine homosexualité persiste, nécessaire, on l’a vu à l’épanouissement du féminin. Le désir pour la mère permet, grâce à l’identification à l’homme, la constitution d’une image désirable de soi comme femme, ce qui renforce le narcissisme. La confrontation à ”l’autre femme” organise la sexualité psychique Il n’y a donc pas de radical changement d’objet à expliciter, pourvu que la mère désigne le père. On ne peut rabattre l’objet psychique sur son support extérieur et l’apparence d’un lien libidinal nouveau. Il n’y a pas non plus à se produire de” changement de sexe”, On se rappelle que c’est ainsi que Freud définissait l’abandon, qu’il estimait nécessaire, du clitoris dont il affirmait l’identité mâle,en faveur du vagin. On connaît aujourd’hui l’importance de l’intrication libre des différentes zones érogènes pour que la femme puisse accéder à une jouissance complète, dans laquelle la vie fantasmatique libre est essentielle. Devenir femme implique une longue évolution psycho-sexuelle où le clitoris n’a pas à être rejeté. La femme évolue, mais n’abandonne aucune de ses zone érogènes pour accéder à la sexualité vaginale !Cette représentation semble venir du plus loin des angoisses infantiles, une perte,-une castration -libérerait seule la jouissance. 4. Le féminin doit-il s’opposer au maternel. La bascule » entre l’investissement du maternel et celui du féminin par la mère, telle que la décrit ne me parait rendre compte que d’un mouvement conscient. Certes je ne peut qu’approuver les belles descriptions de la “censure de l’amante” et reconnaître une certaine alternance des investissements entre la Nuit et le Jour. Faut-il l’imputer aux mécanismes de refoulement ou de clivage ? Ou le maternel serait-il une forme de pulsion inhibée quant au but, qui laisse persister bien des messages sexuels ? Ceux-ci, énigmatiques pour l’enfant, provoquent une séduction originaire à la quelle a montré que nul n’échappe et qui constitue le fondement originaire de l’inconscient. La sexualité de la mère joue alors pleinement, mais de façon inconsciente en partie, avec les fantasmes forgés par sa sexualité infantile refoulée, née de sa propre rencontre avec l’imaginaire de ses parents et la culture environnante. Il ne s’agit en rien d’une séduction maternelle précoce perverse comme celle qu’a pu reconstruire Freud chez Léonard. La culpabilité qui contraindrait la mère au refoulement ne serait pas obligatoire, mais dépendrait de la qualité des mouvements d’intégration et de symbolisation qui se prolongent toute la vie et sont à nouveau nécessaire dans l’ébranlement que produisent, chez la femme, la grossesse comme la naissance. Denier le puissant courant libidinal maternel, évoquer l’importance du masochisme, me paraissent exprimer la persistance, comme chez Freud, d’une théorie sexuelle infantile, le déni de la sexualité de la mère et qu’elle puisse être, autrement que mécaniquement par les soins qu’elle prodigue, une séductrice. La mère au contraire va investir sur son enfant toutes ses attentes narcissiques et libidinales, sans que l’on puisse craindre habituellement la perversion qui hante les théoriciens, du moins tant qu’un tiers reste investi. Je rejoins ici Freud pour qui la perte d’amour est, pour la femme, l’équivalent de la castration chez l’homme. Pour étayer ces considérations théoriques, je rappellerai le rôle érotique des “récits d’amour” et le nombre impressionnant de femmes lectrices de la presse du cour comme des collections Harlequin dont le tirage est d’un million d’exemplaires en France. Rêver à la passion semble entraîner un plaisir compulsif, souvent culpabilisé, voire secret chez des femmes même “intellectuelles” peu sensibles aux revues pornographiques achetées, elles, par les hommes. L’assomption du féminin dans la jouissance exige d’abord l’amour. Celui ci ne suffit pas toujours, bien sur, et la complexité du “devenir femme” reconnaît des éléments aléatoires qui réveillent des traces mnésiques érotisées. Celles-ci provoquent alors de mouvements d’auto-organisation, même tardive, du féminin.Pragier G. et Faure-Pragier S.,1990 Évoquons ici le retour étonnant des plaisirs maternels chez les grand-mères récentes; Rarement évoquées dans la littérature psychanalytique., ne sont-elles pas recouverts par les “exploits” des grands-pères, tel Freud avec son petits-fils observant ” le Jeu de la Bobine” ? Chez beaucoup d’entre elles, un sentiment d’élation voire un “coup de foudre” inattendu est alors survenu, à la rencontre du nouveau-né, témoignant ainsi d’une poussée libidinale puissante mais degénitalisée. Ce plaisir est susceptible de réactiver les manifestations corporelles ayant accompagné l’allaitement tensions pénibles des seins, contractions utérines. Certaines grands-mères ont même eu une montée de lait ! Toutefois, cet investissement immédiat du bébé, comme l’identification hystérique qu’elle entraîne, ne provoque pas son corollaire de dépendance maternelle à l’objet.. Il s’agit davantage d’une joie profonde, ne visant à aucun moment la décharge, et s’accompagnant d’une expansion du moi. Aux femmes qui ont perdu la capacité d’enfanter elles-mêmes, se révèle ainsi une surprise heureuse qui apparaît lors de la perception de l’objet et vient peut-être compenser la fréquence des expériences de pertes. Y a-t-il alors dans la filiation féminine quelque chose qui assure un sentiment de permanence et évite aux mères, malgré l’âge, d’être confrontées au deuil de soi-même et auquel certaines collègues femmes ont du mal à s’identifier, comme si, chez elles, l’idée de la mort entraînait plutôt l’inquiétude pour des enfants qui allaient vivre sans leur mère. À mon avis, il n’y a donc pas d’incompatibilité entre maternel et féminin mais au contraire une intrication réussie dans les meilleurs cas. Lorsque l’amoureuse, au comble de la jouissance, demande à son amant “fais moi un enfant”, n’y a-t-il pas alors intrication du maternel et du féminin ? Le désir d’enfant serait alors, non pas la cause comme le décrit Freud, mais la conséquence même de l’amour de l’amante. Donner une descendance serait la preuve de cet amour. La Tamar de la bible en est l’éclatante figuration. Elle se retrouve veuve de l’homme qu’elle aime et sans enfant de lui, ce qui rompt l’obligation de procréer pour construire l’histoire. Selon la prescription du lévirat, elle doit obtenir, pour son mari défunt, un enfant du même sang, grâce à ses beaux-frères. Le premier, Onan, préfère, on le sait, répandre sa semence sur la terre que procréer pour son frère aîné. Le deuxième est refusé à Tamar, en prétextant son jeune age. Elle décide alors de feindre de se prostituer, et trompe ainsi son beau-père dont elle devient enceinte. Les cadeaux qu’elle a eu la prudence d’exiger de lui font alors la preuve de sa vertu et de l’amour qu’elle voue à son mari défunt. Par cette grossesse, elle s’affirme comme son épouse. Et ensuite? La bonne mère disponible et protectrice pour son enfant, peut-elle demeurer une femme désirable pour son partenaire et ne pas le materner lui aussi. Mais pourrait-elle être une mère suffisamment bonne si elle n’était aussi une femme suffisamment femme? L’exemple des femmes infécondes montre que non. On doit, ce me semble, distinguer le temps de la séduction, et peut-être du voile, de la mascarade nécessaires au désir de l’homme, et le devenir de la sexualité du couple, qui entraînerait d’autres développements. Il y aurait possibilité, en dépit de Freud, d’un amour durable, qui ne s’enliserait pas dans un assouvissement féminin neutralisant tout désir chez l’homme. L’incertitude préserverait un espace de jouissance. Dans une dialectique entre amour et identifications, dans un équilibre du narcissisme et du jeu des pulsions, il pourrait y avoir des cas heureux. _________ André J.1995, Aux origines féminines de la sexualité, Paris, Puf. Braunschweig D., et Fain M. 1975 La nuit,, le jour. Paris, Puf. Chasseguet-Smirgel J. 1964, La sexualité féminine, Ouvrage collectif ; Paris, Payot. Chasseguet-Smirgel J. 1984, The feminity of the analyst in professional practice, Int. J. Psychoanal. 1984, 65. Chasseguet-Smirgel J. 1988 ; Les deux arbres du jardin ; Ed. Des femmes. Cournut J. et M., La castration et le féminin dans les deux sexes, rev. franç. psychanalyse, 1993 Couvreur C.1994, Filiations nostalgiques, Rev. Franc. Psychanal., 1994,1. Duparc F.1992, La bouche d’ombre. Angoisse de castration féminine et position dépressive dans les deux sexes, Psych. Univ., 1992, 68. Faure-Pragier S.1997, Les bébés de l’inconscient. 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